"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Mardi 14 février 2017 [17:49]

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Titre
: La débauche
Auteur: Esparbec
Genre: Pornographique








Quatrième de couverture: Imaginez un jeune homme qu'on éjecte d'un pensionnat religieux parce qu'il s'y comporte fort mal. Ses parents, n'en voulant plus, le confient à son frère aîné âgé de vingt ans de plus que lui, et chez qui il fait connaissance de sa belle-sœur... Laquelle aurait l'âge d'être sa mère. L'âge seulement, parce que sinon la funeste Armande, femme perverse jusqu'à la moelle, n'a vraiment rien de maternel. Ce serait plutôt le genre marâtre... et obsédée sexuelle. 
" Tiens, tiens, se dit cette mégère, en voyant débarquer le novice. Un grand dadais, un puceau attardé ! Ma foi, pourquoi ne pas nous distraire avec lui ? " 
Vous allez lire le récit de ces " distractions ". Et ne vous attendez surtout pas à rigoler ! 
 
Mon avis: Quoi de mieux que de passer sa Saint-Valentin avec Esparbec ? Et comme prévu, je n'ai pas été déçue.

Après avoir été viré de son pensionnat à cause de ses comportements plus que déviants et douteux, Gérard va s'installer chez son frère et sa femme, Armande. Bien plus âgés que lui. C'est ainsi qu'il s'initie aux plaisirs... de la vie.

Avec un livre comptant 156 pages, on a pas le temps de tourner autour du pot alors dès les premières pages, on sort l'artillerie lourde. Armande n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour attirer Gérard dans ses filets et lui montrer à quel point le sexe peut être fun. Mais toujours de manière raisonnable, jamais dans l'excès qui pourrait dégoûter le lecteur. Même si tout dépend où sont les limites de chacun. Enfin quoi qu'adepte des différentes pratiques et toujours désireux d'aller plus loin dans ses thèmes pornographiques, Esparbec s'attache quand même à nous faire découvrir le "sexe sale".
Et ne nous cachons rien, c'est bien parce que tout est fait au détriment de son mari, que ça nous plaît.

Les scènes sont bien décrites, bien dosées, croustillantes et sans niaiseries comme on les aime. Bien réparties tout au long du récit, il n'y a jamais de sexe pour du sexe. Tout est inscrit dans l'histoire, parce qu'il y en a toujours une. Même si elle est principalement composée de ça, soyons réalistes. 

Et c'est varié. Les personnages, les pratiques, il y en a pour tous les goûts. Pourvu que vous partiez du principe que dans un roman, tout est permis... Esparbec teste nos fantasmes les plus enfouis et nos excitations les plus profondes. Il fait ressortir en nous notre perversion la plus refoulée. Et méfiez-vous, ça surprend !

Quant à la fin, si je m'y attendais ? Pas du tout !
Il se trouve que c'est ce genre de fin totalement décalée à laquelle on ne s'était absolument pas préparé.
Mais le doute persiste toujours. Se joue-t-il encore de nous ou .. est ce bien ce que nous avons cru comprendre... ?
 
Prochaine lectureLa voleuse de livres, Markus Zusak

Vendredi 15 août 2014 [18:41]

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Titre
: Sept nuits
Auteur: Alina Reyes
Genre : Erotisme








Quatrième de couverture: Une femme et un homme passent ensemble sept nuits d'amour, durant lesquelles ils multiplient les jeux sexuels pour mieux attiser leur désir. La première nuit, c'est uniquement par le regard qu'ils doivent s'aimer. Les nuits suivantes, dans une savante orchestration, le désir est mené à son paroxysme, jusqu'aux limites de la jouissance. Puis vient la septième nuit, ultime pirouette pour qu'exulte, encore et toujours, le désir.
 
Mon avis: Je vous présente aujourd'hui un petit livre lu en une petite heure.
Nous assistons aux ébats sexuels d'un homme et d'une femme durant sept nuits. Mais ce sont des nuits spéciales. Entre eux, ils jouent un jeu brûlant pour faire monter leur désir crescendo de nuit en nuit..

C'est un petit livre qui se lit mais sans plus. Je ne le considère pas comme un chef d'oeuvre de la littérature érotique. D'abord, c'est très rapide et les scènes de sexe ne sont pas hyper torrides.
Il y a en plus, un côté poétique qui ne m'a pas dérangée mais disons que dans un petit livre comme ça, je n'en vois pas l'intérêt ni ne trouve sa place.

La fin est wtf. On m'avait prévenu. Mais je m'attendais à tout sauf ça !

Bref, rien d'émoustiflassant. A lire aux toilettes.

Lundi 28 juillet 2014 [15:09]

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Titre
: Le bandeau
Auteur: Jean-François Mopin
Genre : Erotisme







Quatrième de couverture: A chaque rencontre, elle porterait un bandeau. Il ne lui parlerait pas. Elle pourrait se servir de ses autres sens pour l'étudier, mais sans jamais ôter son bandeau, sous peine de le perdre définitivement. Il lui enverrait des instructions écrites avant chaque rencontre, qu'elle devrait suivre à la lettre. En outre, il exigeait qu'ensuite, elle lui écrivît en détail ce qu'elle avait ressenti, ce qu'elle désirait, sans retenue ni artifices. Elle accepta sans la moindre hésitation. Elle ne connaît ni son visage ni son nom. Sa voix, seulement. Elle est tombée amoureuse de son correspondant anonyme, qui l'entraîne dans un jeu érotique à la fois pervers et enrichissant. Sous les caresses et les directives de son amant, la jeune fille s'efface pour laisser s'épanouir une belle jeune femme qui assume sa sexualité. Au bout de la route, elle découvre une liberté infinie, un pouvoir insoupçonné.
 
Mon avis: J'avais choisi ce livre pour le principe du bandeau qui m'intriguait pas mal. Même si c'est pas mon délire dans la vraie vie, dans les livres, tout est permis. Et puis, j'ai la chance d'être ouverte d'esprit alors je savais que ça me plairait.

Et je n'ai pas été déçue. Le jeu entre les deux amants s'installe progressivement, leur relation est intéressante, émoustillante et le style de l'auteur est parfait. Le fait qu'elle ne puisse pas le voir mais que tous ses autres sens soient mis en émoi m'a beaucoup plu. J'ai trouvé ça excitant et l'amant en joue bien. J'ai beaucoup adoré leur relation, et au delà du sexe aussi. Parce qu'ils ne sont pas exclusifs l'un envers l'autre et ça rajoute du piment à la lecture.
Bref, ce côté là m'a ravie.

En revanche, quelques petites choses négatives sont venues perturber ma lecture.
D'abord, la jeune fille, mineure et pucelle avant de rencontrer l'amant, se débauche en l'espace de quelques rendez-vous. Elle fait tomber tous ses principes. (Pas de sodomie, pas trop vite, pas de ceci, pas de cela...) et se laisse complètement aller. Ca m'a interpellée dans le sens où ç'a été trop rapide. Là encore, je ne la juge pas, je trouve ça même un bon point qu'elle puisse s'abandonner comme ça à son amant mais c'est bien trop rapide. J'aurais préféré que son "apprentissage" se fasse progressivement, ce qui aurait laissé place à la plume de l'auteur..
Les cent dernières pages sont parties en free style, j'ai pas trop compris pourquoi ni l'intérêt, mais soit. Du coup ça m'a calmée et j'ai pas pu redécoller. Là encore, je suis restée ouverte d'esprit sur un contexte SM mais c'était pas bien écrit. Les scènes bâclées m'ont laissé un goût amer de cette pratique sexuelle. Dommage.
Et la fin, la fin quoi ! J'ai compris certaines choses mais ce revirement m'a pas trop plu. Disons que je m'attendais à autre chose. J'ai lu ce livre sur une longue période et l'attente de l'identité de l'amant était à son comble. J'ai pas détesté cette version mais .. je sais pas, j'aurais voulu autre chose. Quoi, je ne sais pas. Je n'avais pas non plus envie que l'amant soit tel ou tel personnage mais je m'attendais sûrement à autre chose.

Une lecture en demie teinte donc mais qui reste positive tout de même, pour tous ces bons moments que j'ai passé dans le cadre global ;)
 
Prochaine lecture: Hors de portée, Geogia Caldera
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