"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Mercredi 24 septembre 2014 [19:11]

http://a-livre-ouvert.cowblog.fr/images/Chronique/couv16951825.jpg


Titre
: Indécent
Auteur: Colleen Hoover
Genre : Romance










Quatrième de couverture: Pour surmonter le brusque décès de son père, Layken, âgée de 18 ans, part s'installer, avec sa mère et son frère, dans le Michigan. Sa famille la considère comme un roc, mais en son for intérieur, elle est désespérée. Bientôt, une rencontre va tout changer: celle de Will, son voisin passionné de poésie, un être lumineux, patient et protecteur, qui partage beaucoup d'intérêts communs avec Lake, peut-être même trop...
Après un premier rendez-vous exceptionnel, le quotidien reprend ses droits et amène avec lui un obstacle infranchissable. Les circonstances auront-elles raison de leur attirance hors du commun ?
 
Mon avis: Après avoir lu quelques policiers, j'avais besoin de revenir sur des lectures plus douces, plus légères, plus sentimentales. Et qu'est ce que ça m'a fait du bien de tomber sur ce livre tout à fait adapté à mes attentes du moment..

Nous faisons tout d'abord la connaissance de Layken ainsi que son petit frère et sa mère. Puis très vite celle de Will et son petit frère aussi. Après un déménagement, Lake et Will deviennent voisins. Les deux petits frères, les deux meilleurs amis du monde et la suite, vous la connaissez, ou pas..
Le problème, c'est qu'entre Lake et Will tout n'est pas si rose parce que la vie en a décidé autrement. 

Je me suis de suite laissée bercer par cette histoire. La rencontre de Will et Lake est aussi simple que compliquée, dans le fond. Ils ont un passé tourmenté qui les rend attachants l'un comme l'autre. Ces deux jeunes sont doux et nous transportent à travers leur histoire et leurs vécus. Le fait qu'ils aient tous les deux des frères n'y est pas pour rien non plus. Parce qu'on voit de suite leur côté protecteur et maternant qui ressort. Malgré leurs jeunes âges, ils ont déjà bien des responsabilités à assumer. Et s'en sortent particulièrement bien. Sans parler de leur combativité du fait de leurs histoires de vie respectives.

Ce livre est avant tout une histoire de liens, d'amour, d'amitié et toutes ces émotions m'ont vraiment bouleversée. Les liens qui unissent tous ces personnages entre eux sont assez exceptionnels et dans toutes les dimensions qu'elles soient. Leurs attaches sont sans failles et à toute épreuve. Il y a de la sincérité et je crois que c'est LE détail qui change tout. Parce que ça rend les choses tout de suite plus.. vraies. 
La plume de l'auteure est calme, douce, sans prétention aucune et ça se lit tout seul. 

Et puis il y a deux thèmes qui apparaissent dans ce livre et qui sont assez nouveaux pour moi: La poésie et le slam. Et c'est grâce à ces deux dimensions que les personnages communiquent et se livrent leur amour dans toute sa véracité et encore une fois, sa sincérité. Pas besoin d'en faire des tonnes. Je me suis laissée guider pour entrer dans leur intimité et c'était juste... magique. On prend très vite conscience de leurs sentiments et ça ne laisse pas de marbre.
C'est fou tout ce qu'on peut communiquer. C'est fou toute la puissance des mots.

Indécent, c'est un livre léger, touchant, plein d'amour et d'émotions.
Je ressors de cette histoire quelque peu retournée et chose rare, j'ai failli verser ma larmichette.
Merci aux éditions J'ai Lu !
 
Prochaine lectureTroublée, Cindy Gerard

Mardi 23 septembre 2014 [17:04]

http://a-livre-ouvert.cowblog.fr/images/Chronique/9782290098240.jpg



Titre
: Journal de bord d'un directeur d'école
Auteur: Patrice Romain
Genre : Essai











Quatrième de couverture: Qui n'a jamais rêvé un jour, en accompagnant son enfant à l'école, de connaître l'envers du décor ? Que se passe-t-il une fois la porte refermée et le petit chéri confié pour la journée à un professeur que l'on n'a pas choisi ? Quelles relations entretiennent les élèves entre eux et avec les adultes? Avec humour et tendresse, à travers mille et une anecdotes véridiques et vécues, Patrice Romain nous emmène dans le quotidien d'une école primaire, avec ses moments de joie, d'émotion, de colère, ses sentiments d'impuissance ou de révolte, ses fous rires, ses tragédies parfois...
Autant d'occasions pour les parents de pénétrer dans ce monde secret de l'école.
 
Mon avis: C'était également ma deuxième rencontre avec l'auteur. De Patrice Romain, j'avais déjà lu Mots d'excuse, que j'ai chroniqué ici.

Dans ce roman, Patrice Romain nous embarque avec lui pour une année scolaire des plus palpitantes. A travers son journal de bord qu'il tient régulièrement, divisé par mois et bourré d'humour, il nous fait rentrer dans les coulisses d'une école ordinaire avec des protagonistes pour le moins extraordinaires. Entre la mère fouettard, le père absent qu'on ne voit que quand on s'attaque à sa petite progéniture, la petite Eugénie de la Grange et son personnel, il a de quoi s'occuper. Parce qu'être directeur d'école, c'est aussi être maître d'école, psychologue, concierge, infirmier, secrétaire... Et j'en passe et des meilleurs. Ce qui nous vaut une bonne partie de rigolades.

Son journal est divisé par mois ou saison qui portent des noms tout à fait originaux et en rapport avec le temps.. On le suis de septembre à juillet. Ce qui nous permet de se rendre compte de l'évolution que ce soit des enfants, mais aussi des parents, des mentalités et de son état d'esprit, à lui. J'ai trouvé ça très flagrant d'ailleurs de voir comme il finit par se détacher des choses et à quel point la fin n'est que légèreté. Sans pour autant aller dans le j'm'en foutiste. 
 
Son humour, il est présent sous forme d'anecdotes rafraîchissantes avec des chutes plus ou moins cocasses. Et vraiment, j'ai bien ri. Tout est raconté sur des passages très courts. Ce qui permet au lecteur d'avoir cette vitesse dans le récit et ainsi favoriser l'effet de surprise.

Avec ce petit livre d'un peu plus de deux cents pages, on en apprend des tonnes ! Grâce à Patrice Romain, on rentre dans les coulisses d'une pièce de théâtre hors normes. On en apprend sur les parents, les enfants mais aussi et surtout les enseignants. On se rend compte que ce ne sont pas que des saints et que malgré eux, ils entrent parfois dans la vie un peu trop intime des parents de leurs chers élèves.. Ce qui donne lieu à des potins et commérages en tous genres. Et ce qui n'est sans doute pas pour leur déplaire.

Tout ceci sans prétentions et exagérations aucune bien sûr mais c'est à se demander parfois.. 
Bref, un bon petit livre détente dont je n'ai fait qu'une bouchée. De quoi voir nos anciens maîtres d'école autrement !

Merci aux éditions J'ai Lu !
 
Prochaine lectureIndécent, Colleen Hoover

Lundi 22 septembre 2014 [18:17]

http://a-livre-ouvert.cowblog.fr/images/Chronique/515c0Yz9PmL.jpg




Titre
: Traque fatale
Auteur: Allison Brennan
Genre : Policier/Romance








Quatrième de couverture: À chaque meurtre commis par le « Boucher », Miranda Moore revit le même cauchemar. Douze ans plus tôt, elle aussi a été séquestrée par ce sadique, et si elle est parvenue à s'enfuir, sa meilleure amie Sharon n'a pas eu cette chance. Depuis ce jour, Miranda n'a qu'une obsession : retrouver la trace de son tortionnaire. Même si cela implique de collaborer avec son ex-fiancé, Quinn Peterson, du FBI. Certes, elle a autrefois aimé Quinn à la folie et il l'a trahie, mais face au démon qu'elle s'apprête à affronter, il lui faudra surmonter sa rancoeur et faire de nouveau confiance à l'agent Peterson..
 
Mon avis: Deuxième rencontre avec l'auteure et.. je dois dire que je suis quelque peu déçue. Miss Brennan m'avait habituée à mieux. A moins que passer après miss Ohlsson soit un exercice périlleux..

Nous voilà mis dans l'action direct avec cette chasse à l'homme que le Boucher a lancée en demandant à Miranda et à Sharon de courir après les avoir libérées. Mais Sharon est blessée et la traque ne durera pas longtemps. Miranda sera la seule survivante. Après ce drame, Miranda n'a qu'une idée en tête afin de pouvoir venger son amie, faire le deuil et passer à autre chose: Trouver le Boucher. 
A ses côtés, il y a bien évidemment Nick et Quinn. Les deux meilleurs amis du monde mais aussi les deux amants de la jeune femme..

Par quoi commencer pour exprimer ma déception ? D'abord l'histoire, l'intrigue sont fades. Et l'enquête... tout simplement inexistante. On se fait balader sans qu'on s'en aperçoive. Nous voilà arrivés à la page 200 du livre et ... rien. Avec un début pareil, je m'attendais à une investigation endiablée, effrénée et sans un seul moment de répit. Mais.. il n'en est rien. J'ai seulement l'impression que l'auteure s'est clairement fichue de nous. V'là-t'y pas que notre cher Boucher est retrouvé avec deux indices lamentablement exploités. Soit.

Quant à son identité, on en a entendu vaguement parler au début mais .. c'est un quelconque personnage, aucun lien avec les victimes. On n'a même pas eu le temps d'émettre l'hypothèse éventuelle qu'il pouvait être l'assassin. Bref, pour l'effet de surprise, on repassera.
On a fait sa "connaissance" sous forme de "chapitres off" où l'auteure nous fait rentrer dans la peau du personnage.
Sa psychologie n'est pas bien travaillée. C'est le genre de roman où le tueur est un psychopathe avec des antécédents susceptibles d'expliquer ses motivations. Il y aurait eu de quoi nous torturer mais... c'est resté plat, en surface et je n'ai absolument rien ressenti vis à vis de ce monsieur. Alors que pour un policier, j'attends quand même que le tueur me fasse vibrer.

Certains passages et actions sortent d'on ne sait où. Et ce n'est pas dans le sens positif de la surprise. Un moment de surprise, ça se travaille quand même, quelque part. Là ça vient comme un cheveu sur la soupe. Non seulement on s'y attend pas mais ça n'apporte rien à l'histoire dans une action donnée. Et le tout tient en deux lignes.

Et puis pour finir, la romance est trop présente. Je ne suis pas contre, bien au contraire, j'aime plutôt ça en général. Mais trop de romance, tue la romance. J'ai été franchement agacée de les voir roucouler. Et je t'aime moi non plus. A tel point que c'est passé devant leur préoccupation première de trouver l'assassin.

Merci tout de même aux éditions J'ai Lu pour leur découverte.
 
Prochaine lectureJournal de bord d'un directeur d'école, Patrice Romain

Mercredi 17 septembre 2014 [19:41]

http://a-livre-ouvert.cowblog.fr/images/Chronique/51Te0FC4DcL.jpg




Titre
: Les Anges gardiens
Auteur: Kristina Ohlsson
Genre : Policier









Quatrième de couverture: Le corps d'une jeune femme est retrouvé dans une forêt proche de Stockholm. Pour l'inspecteur Bergman, en congés maternité, il ne fait aucun doute que ce sera pourtant son enquête. Elle aura besoin de tout son sang-froid, car ce sont des dizaines de cadavres qui sont déterrés dans la clairière... Et tout se précipite lorsque le nom du père de son enfant, Spencer, apparaît dans l'affaire. Quel rôle joue-t-il dans cette histoire terrible ? Avait-il un lien avec les victimes ? Au coeur de la tourmente, Fredrika va devoir affronter ses propres peurs.
 
Mon avis: En ce moment, je suis à fond dans le policier. (Coquine !) Ce n'est pas le genre que je connais le mieux et pour lequel j'ai le plus lu mais ce livre est un des meilleurs que j'ai pu lire dans le genre jusque là.

D'abord, je rectifierai une petite inexactitude dans la quatrième de couverture. Ce n'est pas "des dizaines de cadavres" qui ont été déterrés mais trois. Voilà, ça y est. On peut commencer ?

Le prologue met l'ambiance direct. Les snuff movies, vous connaissez ? Ce sont des films d'abord à caractère pornographique dans lequel la ou les victimes sont réellement torturées et assassinées. Ce genre de film circulerait ensuite dans un circuit fermé de riches amateurs de crimes où les cassettes s'achèteraient à prix d’or. Les rumeurs sur l'existence des snuff movies existent depuis les années 1970, ces films restent toutefois considérés comme une légende urbaine.
Alors voilà, nous arrivons là et puis.. un premier cadavre est découvert par un promeneur. L'enquête est très vite lancée et c'est Fredrika Bergman qui s'y colle. La première difficulté consiste à trouver l'identité du cadavre qu'on a pris soin de décapiter et démembrer. Et puis ensuite, ya plus qu'à..

Très vite, toutes les pistes et possibilités sont évoquées, ça ne part pas dans tous les sens mais presque. Rien n'est négligé et l'auteure a pensé à tout même les trucs les plus loufoques. Mais pas d'invraisemblances, de bizarreries ni de paumages (Oui, ça existe.) du lecteur. L'auteure maîtrise la situation et ça se voit ! On s'accroche et on y croit dur comme fer ! 
Très vite, j'ai été littéralement happée et embarquée par l'histoire dans laquelle j'ai vibré au rythme du tâtonnement des enquêteurs. Il y a énormément d'hypothèses envisagées, beaucoup de personnages aussi, dont les noms et prénoms assez durs à retenir peuvent rendre la lecture un peu difficile, mais l'auteure nous conduit très bien. Pour cela, elle utilise beaucoup ce que j'appelle des "récapitulatifs de compréhension" par le biais de ses dialogues avec les personnages. Dans les interrogatoires ainsi que dans les échanges entre les enquêteurs. Et c'est très plaisant !

En ce qui concerne le suspens. Ca reste un policier donc le coupable fait partie de tous les suspects. Pas de retournement de situation de dernière minute prévu donc, mais un scénario bien difficile à monter donc à élucider. Alors pas de panique, à moins que votre métier soit celui d'agent spécial au FBI, vous ne démasquerez pas le coupable de suite.
C'est le genre de livre où tout le monde devient suspect jusqu'à preuve du contraire.

Le fait que le nom de Spencer, le compagnon et père de l'enfant de Fredrika apparaisse au cours de l'investigation rajoute du piment à l'action. Comme les autres, on le désigne facilement coupable malgré le profil peu développé du personnage.

J'ai rarement connu cette sensation, de penser autant à mon livre entre mes différentes sessions de lecture. Qui n'ont pas été nombreuses puisque je l'ai dévoré en deux jours. Difficile donc d'être contrainte à lâcher le livre pour la nuit et aller travailler. Je n'avais qu'une obsession dans la tête: le lire !
Et allez, parce que vous êtes gentils et que vous avez eu le courage de me lire jusque là, je vous fais même une petite confidence. J'en ai lu une partie en cachette, au boulot.. Mais je ne vous dirai pas où, faut pas exagérer non plus ! Et oui, c'était bien la première fois que ça m'arrivait. Entre la peur de me faire surprendre et l'envie impérieuse de le lire, c'était assez intense. Quand j'vous disais que c'était viscéral..

Le dénouement de l'enquête est assez complexe mais tout de même bien posé. J'ai lu lentement pour être sûre de bien tout comprendre et rien laisser passer et c'est là que j'me suis rendue compte, non pas de la folie du tueur, mais de la difficulté à résoudre cette affaire. Et je défie donc tous les adeptes de policier à trouver le coupable avant le point final de cette enquête.

J'ai rarement lu un policier aussi intense et profond. Autant sur le fond que la forme. J'ai été scotchée du début à la fin. J'ai hâte de renouveler l'expérience !
Merci aux éditions J'ai Lu !
 
Prochaine lectureTraque fatale, Allison Brennan

Dimanche 14 septembre 2014 [15:37]

http://a-livre-ouvert.cowblog.fr/images/Chronique/51WW9cW3lL.jpg





Titre
: Par une nuit sans mémoire
Auteur: Nora Roberts
Genre : Policier






Quatrième de couvertureOlivia n'est encore qu'une enfant quand elle est témoin du meurtre de sa mère par son père, Sam Tanner, au moyen d'une paire de ciseaux. Vingt ans plus tard, ce dernier s'apprête à sortir de prison, avec une seule obsession: faire comprendre à sa fille qu'il est innocent. Afin d'éclairer ce drame obscur, il se confie à Noah Brady, le fils du policier qui l'a fait incarcérer. Noah est écrivain, il saura bien trouver les ressorts secrets du crime. Mais quel est le véritable but de Tanner ? Serait-ce un terrible piège ? Pour Noah et Olivia, qui se retrouvent ainsi liés, l'enjeu est d'une importance capitale... 
 
Mon avis: C'est le deuxième livre de Nora Roberts que je découvre. Auteure pour le moins productive et mondialement connue. Même si le souvenir n'en sera pas impérissable, je passe de très bons moments de lecture à chaque fois.

C'est encore un policier/thriller. L'histoire débute sur le meurtre de Julie, jeune actrice en phase de séparation qui a une petite fille de quatre ans, Olivia. La petite arrive sur les lieux du meurtre, dans son salon, où elle voit sa mère allongée, pleine de sang, une paire de ciseaux plantée dans le dos et son père.. à ses côtés. Traumatisée, Olivia est recueillie par son oncle et sa tante puis bientôt ses grands-parents qui l'élèvent loin de tous tracas médiatiques qu'a provoqué cette affaire. Mais bientôt, Noah, fils du policier qui a retrouvé la fillette le jour du drame, devenu journaliste la contacte afin qu'il l'aide à écrire un livre sur cet événement. Mais.. ce projet ne va pas être sans conséquences. Est-ce vraiment le père d'Olivia qui a tué sa femme ce soir là ?

Très vite, on se prend d'affection pour Olivia. Fillette de quatre ans, traumatisée par le meurtre de sa mère et bientôt orpheline puisque son père est désigné parfait coupable au profil de drogué et alcoolique et condamné à vingt de prison. Et puis au fil des chapitres, on la voit grandir, mûrir. Un peu trop vite parfois vu son âge mais ce n'est qu'un détail.
Elle se bat pour garder la mémoire de sa mère partie trop vite. 
Et puis elle est contactée par Noah, qui a besoin d'elle pour son livre. Mais la jeune femme ne l'entend pas de cette oreille. Il y a trop de blessures à rouvrir. Trop de gens meurtris.

L'histoire est bien menée et le suspens bien tenu. Un peu trop même je trouve. Dans le sens où l'auteure ne laisse rien filtrer et qu'on oublierait presque que le coupable n'est pas forcément celui qu'on croit flagrant.
Nous avons droit à tous les points de vue des personnages. Et pas seulement ceux des principaux. Ce qui donne une certaine dynamique au récit.
Il y a cependant des passages un peu longs et inutiles, je trouve, mais ça ne dure pas des pages et des pages et ça ne gâche en rien la lecture. Ca l'alimente, dirons-nous.

Et puis il y a cette romance qui émerge et qui n'est cependant pas négligée. Bien qu'évidente, elle n'est pas de trop et s'imbrique très bien au tout. Elle est tout aussi travaillée que le reste puisque j'ai quand même réussi à être agacée et à douter de Noah.

La fin ? Parlons-en.
Dans ce genre de romans, on s'attend à ce qu'elle soit assez marquante. Et c'est largement le cas ici. La scène de fin est intense, angoissante et bourrée de clins d'oeil. 
On découvre le coupable, assez inattendu soit-il, et on se prend une grosse claque. Comme je les aime. (Non, je ne suis pas masochiste.)

Et je le répète, ce fut un excellent moment de lecture.
Merci aux éditions J'ai Lu !
 
Prochaine lectureLes anges gardiens, Kristina Ohlsson
Créer un podcast