Titre: Le malheur du bas
Auteur: Inès Bayard
Genre: Drame
Quatrième de couverture: Dans ce premier roman suffoquant, Inès Bayard dissèque la vie conjugale d'une jeune femme à travers le prisme du viol.
Mon avis: Première participation aux matchs de la rentrée littéraire 2018 organisés par Price Minister. Première découverte.
J'avais choisi ce livre en deuxième choix sur trois et ce fut une très belle surprise.
Marie est heureuse en ménage. Mariée à Laurent, ils ont décidé d'enfin construire leur famille. Mais Marie est victime d'un viol.
Et c'est le drame.
Ce drame va bouleverser la vie de Marie. Sa vie de femme. Sa vie d'épouse. Sa vie de future mère. A travers ses yeux, nous suivons toutes les répercussions que ce traumatisme va engendrer au sein de son couple et dans son image de soi.
L'écriture est percutante, les mots sont forts et l'auteur nous parle sans tabous. Quitte à pousser les faits et ses réflexions dans l'indicible. On bascule dans l'horreur avec Marie. On voit sa vie s'effondrer et partir dans un engrenage dont il sera difficile de s'extraire...
Les conséquences de ce viol sont racontés sans détours. C'est dérangeant, l'auteure va très loin dans ses propos et les actes de notre héroïne.
Et parce qu'il y a une histoire de fond, une trame, au delà du viol, ce sont d'autres vies qui vont être détruites.
Aveuglé autant qu'elle, on perd la capacité de raisonnement et de discernement. Le rationnel passe au second plan et on fonce tête baissée dans l'angoisse et l'affolement.
Le dénouement était sous nos yeux. Mais emporté par la douleur, le chagrin et la fatalité nous n'y avons vu que du feu.
C'est un roman magistralement sombre et violent.
Ce récit m'a largement rappelé Chanson douce dans la gravité de l'histoire, l'intensité de l'écrit et la puissance des mots.
Merci à Price Minister / Rakuten de m'avoir permis de découvrir ce roman de la rentrée littéraire 2018.
J'avais choisi ce livre en deuxième choix sur trois et ce fut une très belle surprise.
Marie est heureuse en ménage. Mariée à Laurent, ils ont décidé d'enfin construire leur famille. Mais Marie est victime d'un viol.
Et c'est le drame.
Ce drame va bouleverser la vie de Marie. Sa vie de femme. Sa vie d'épouse. Sa vie de future mère. A travers ses yeux, nous suivons toutes les répercussions que ce traumatisme va engendrer au sein de son couple et dans son image de soi.
L'écriture est percutante, les mots sont forts et l'auteur nous parle sans tabous. Quitte à pousser les faits et ses réflexions dans l'indicible. On bascule dans l'horreur avec Marie. On voit sa vie s'effondrer et partir dans un engrenage dont il sera difficile de s'extraire...
Les conséquences de ce viol sont racontés sans détours. C'est dérangeant, l'auteure va très loin dans ses propos et les actes de notre héroïne.
Et parce qu'il y a une histoire de fond, une trame, au delà du viol, ce sont d'autres vies qui vont être détruites.
Aveuglé autant qu'elle, on perd la capacité de raisonnement et de discernement. Le rationnel passe au second plan et on fonce tête baissée dans l'angoisse et l'affolement.
Le dénouement était sous nos yeux. Mais emporté par la douleur, le chagrin et la fatalité nous n'y avons vu que du feu.
C'est un roman magistralement sombre et violent.
Ce récit m'a largement rappelé Chanson douce dans la gravité de l'histoire, l'intensité de l'écrit et la puissance des mots.
Merci à Price Minister / Rakuten de m'avoir permis de découvrir ce roman de la rentrée littéraire 2018.