Titre: Juste avant le bonheur
Auteur: Agnès Ledig
Genre: Drame
Quatrième de couverture: Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n'a pas l'habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend...
Mon avis: Je pensais ce livre réconfortant. Mais en fait, c'est un livre qui fait partie de ceux qui nous rappellent que la vie est cruelle.
Julie est pauvre. Caissière au supermarché, c'est tout ce qu'elle a trouvé pour nourrir son fils, qu'elle élève seule. Lulu ne s'en plaint pas. Et puis un jour, une rencontre avec ce "vieux" Paul et tout bascule. Mais Julie est loin d'imaginer tout ce qui l'attend.
J'ai été extrêmement touchée par ce livre. J'ai eu les larmes aux yeux et Dieu sait à quel point elles sont dures à venir à la lecture. Je suis totalement rentrée dans le livre et pour le coup, j'en ai retiré plein de choses.
Les drames vont jusqu'au bout. Pas de protection pour le lecteur qui doit encaisser, comme le reste. Comme si la vie était une danse incessante entre bonheur et drame. Comme si pour accéder à l'un, il fallait obligatoirement passer par l'autre. L'autre dont on se passerait bien. Et si... Parce que Paul n'a pas fait qu'enchanter la vie de Julie. Il l'a aussi paradoxalement détruite. Et si... ils ne s'étaient jamais rencontrés. Fallait-il ça pour que Julie soit heureuse ? Ou finalement, l'était-elle déjà avant ?
Agnès Ledig est sage-femme et ne se prive pas de nous le rappeler. Avec finesse et connaissance, elle glisse quelques éléments bienvenus. Elle touche et sait mettre des mots sur les maux de la vie.
Elle se joue de nous en virevoltant de relations en attirances homme/femme dont elle puise ce dont elle a besoin dans chacune d'entre elles. Les rendant aussi tourmentées qu'ambiguës. Mais.... les histoires d'amour finissent bien.... en général.
Petit point qui m'a légèrement chagrinée. Le rapport à l'argent. Cet argent que j'ai considéré comme sale parce qu'il se veut réparateur. J'ai eu du mal à avoir ce regard bienveillant et positif par rapport à ça. Malgré tous les efforts du personnage concerné pour démentir du contraire.
Une histoire loin d'être tendre mais qui a toutefois le mérite de remettre les pendules à l'heure... Merci Agnès.
Julie est pauvre. Caissière au supermarché, c'est tout ce qu'elle a trouvé pour nourrir son fils, qu'elle élève seule. Lulu ne s'en plaint pas. Et puis un jour, une rencontre avec ce "vieux" Paul et tout bascule. Mais Julie est loin d'imaginer tout ce qui l'attend.
J'ai été extrêmement touchée par ce livre. J'ai eu les larmes aux yeux et Dieu sait à quel point elles sont dures à venir à la lecture. Je suis totalement rentrée dans le livre et pour le coup, j'en ai retiré plein de choses.
Les drames vont jusqu'au bout. Pas de protection pour le lecteur qui doit encaisser, comme le reste. Comme si la vie était une danse incessante entre bonheur et drame. Comme si pour accéder à l'un, il fallait obligatoirement passer par l'autre. L'autre dont on se passerait bien. Et si... Parce que Paul n'a pas fait qu'enchanter la vie de Julie. Il l'a aussi paradoxalement détruite. Et si... ils ne s'étaient jamais rencontrés. Fallait-il ça pour que Julie soit heureuse ? Ou finalement, l'était-elle déjà avant ?
Agnès Ledig est sage-femme et ne se prive pas de nous le rappeler. Avec finesse et connaissance, elle glisse quelques éléments bienvenus. Elle touche et sait mettre des mots sur les maux de la vie.
Elle se joue de nous en virevoltant de relations en attirances homme/femme dont elle puise ce dont elle a besoin dans chacune d'entre elles. Les rendant aussi tourmentées qu'ambiguës. Mais.... les histoires d'amour finissent bien.... en général.
Petit point qui m'a légèrement chagrinée. Le rapport à l'argent. Cet argent que j'ai considéré comme sale parce qu'il se veut réparateur. J'ai eu du mal à avoir ce regard bienveillant et positif par rapport à ça. Malgré tous les efforts du personnage concerné pour démentir du contraire.
Une histoire loin d'être tendre mais qui a toutefois le mérite de remettre les pendules à l'heure... Merci Agnès.
Prochaine lecture: Les amants du Presbytère, Marie-Bernadette Dupuy