"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Mercredi 29 avril 2015 [20:43]

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Titre
: La désobéissance
Auteur: Alberto Moravia
Genre: Contemporain







Quatrième de couverture: Luca grandit dans l’Italie des années quarante. À l’âge de quinze ans, il ressent un malaise persistant. Il est irritable, le moindre détail le plonge dans une colère monstre. 
Cette nouvelle réalité, qu’il juge brutale, le pousse à remettre absolument tout en question : l’école, les parents, la religion. Une désobéissance totale qui le conduit à ce qu’il nomme le «désir de mort». À son grand étonnement, seule la présence de certaines dames semble le rattacher, presque malgré lui, à la vie. 
Lorsque Luca tombe malade, une infirmière est appelée à son chevet. C’est avec cette femme, à la fois maternelle et charnelle, qu’il scellera définitivement son initiation. 
 
Mon avis: La première parution de cet ouvrage a eu lieu en 1949. Il est aujourd'hui réédité chez les éditions Denoël.
En librairie depuis le 24 avril 2015.
Quelle déception... Autant sur la forme que sur le fond.

Parlons d'abord de la forme. L'auteur a une belle écriture, certes, mais ça ne suffit pas à séduire le lecteur. Je n'ai pas réussi à accrocher à ce style d'écriture que j'ai trouvé parfois pompeux et pas du tout à ma portée. 
Je me suis perdue dans ces longues phrases et les réflexions que peut se faire Luca.

Du coup, ça rend le fond ennuyeux et pénible...
Luca grandit. Il se trouve alors confronté à l'autorité parentale, ce nouveau corps qu'il faut apprivoiser et toute la révolte que connaît un enfant qui veut devenir adulte sans vraiment le pouvoir dans l'immédiat. Cette incompréhension vécue comme une violence et ce changement brutal vont l'entraîner jusqu'au désir de mort. Et Luca teste, plus particulièrement cette opposition que l'on appelle La désobéissance. Mais je n'ai malheureusement pas suivi la retranscription.
J'ai aussi été déçue dans toute cette partie qui ne dure que quelques pages finalement. Lorsqu'il tombe malade et que l'infirmière vient à son chevet. Il n'y a aucune élaboration de cette relation et tout arrive comme un cheveu sur la soupe.
Je me suis perdue, ennuyée et je n'ai pas trouvé beaucoup d'intérêt à ce livre somme toute succinct et non efficace...

Merci tout de même aux éditions Denoël pour cette découverte.
 
Prochaine lectureDerrière la porte, Sarah Waters

Dimanche 26 avril 2015 [18:51]

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Titre
: Le Pays sans Adultes
Auteur: Ondine Khayat
Genre: Drame









Quatrième de couverture: J'ai onze ans, et je vis dans une famille complètement tordue. Heureusement qu'il y a mon frère Maxence. Lui, c'est mon manuel de savoir-survivre. Le soir, on ferme nos oreilles à double tour, pour ne plus entendre les cris de nos parents qui se disputent. Croyez-moi sur parole, la vie, c'est pas pour les enfants.
Maxence a préféré partir au Pays sans Adultes. Moi, j'ai voulu le rejoindre, mais je me suis trompé de chemin. Avec mes nouveaux amis, Valentine et Hugo, on a beaucoup discuté et on s'est fait une promesse : quand on sera grands, on prendra tous les enfants malheureux dans nos filets, et on ne les relâchera que quand ils sauront vraiment nager. Promis, juré.
 
Mon avis: C'est avec beaucoup d'émotion que je viens vous présenter ce livre... Parce que j'ai bien cru qu'il allait enfin m'arracher ma première larme livresque. On est pas passé loin...
Ce roman me rappelle Oscar et la dame rose ou encore Au pays des kangourous...

Slimane a onze ans et c'est lui qui nous raconte l'enfer qu'il vit au quotidien avec son père alcoolique et violent et une mère incapable de protéger ses deux enfants.
C'est de son oeil d'enfant qu'on assiste à toutes ses souffrances.
La plume est légère malgré ce drame qui se déroule sous nos yeux. Parce que Slimane est un enfant. Et je crois que ça se résume à ça. Un enfant, dans toute sa joie et sa naïveté. J'ai réussi à sourire malgré toute la douleur de ce gamin abîmé par la vie alors qu'il est si jeune. J'avais envie de l'embrasser, de le prendre dans mes bras et de lui dire que non, la vie c'est pas que ça. Et au fil de l'histoire, il apprend. Il apprend que la vie ce n'est pas que ça. Parce qu'il y a Marguerite, Hugo et surtout la belle Valentine... Autant de rencontres qui vont le bouleverser.

Et puis il y a Maxence. Maxence, ce frère préféré, parfait et évidemment infaillible. Ensemble, il ne peut rien leur arriver n'est-ce pas ?

Il y a deux parties dans ce roman. La première concerne la vie de Slimane et Maxence dans toute sa violence, sa rage et son agressivité. Et la deuxième partie c'est... la vie d'après.

C'est un livre émouvant plein de souffrances, de douleurs mais aussi d'amour, d'espoir et... de vie.
 
Prochaine lecture: La désobéissance, Alberto Moravia

Vendredi 24 avril 2015 [16:45]

Je reviens aujourd'hui pour vous proposer un deuxième concours, toujours mis en place grâce aux éditions Denoël et qui vous permettra de gagner 3 exemplaires papier d'un livre que j'ai beaucoup aimé, j'ai nommé: 

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Le droit chemin de Sacha Gellman !
 
Les dates:
Le concours est ouvert à tous à partir de maintenant et jusqu'au dimanche 3 mai 2015 minuit.
Les résultats seront annoncés le lundi 4 mai 2015 dans la soirée.
 
Les conditions de participation:
 
Pour participer, rien de plus simple. Il vous suffit de répondre à ces 5 petites questions dont vous trouverez les réponses dans ma chronique et/ou ailleurs.
 
1) Quel est le genre littéraire de ce roman ?
2) Comment s'appelle l'héroïne de cette histoire ?
3) Le droit chemin est le tome n° combien de cette romance ?
4) Quand est-ce que mon blog a-t-il vu le jour ?
5) Quelle est ma dernière déception littéraire ?
 
* Vous répondrez à ces cinq questions en commentaire sous cet article. Ou en cas de bug,  grâce au lien « Contacter l'auteur » qui se trouve en bas de la colonne de gauche sur mon blog. 
(Les commentaires ne seront pas publiés.)
* Dans ce commentaire, vous y mettrez également votre pseudo/nom/prénom, adresse de blog et une adresse mail que je puisse vous mettre en relation avec Célia qui s'occupera de vous envoyer votre livre.
* Une seule participation est prise en compte alors attention à vos réponses.
* Un petit mot gentil est toujours le bienvenu.
* Un bonus supplémentaire sera accordé en cas de partage. (Lien à l'appui.)
* Le concours est ouvert à tous en France et à l'étranger.
 
TOUT COMMENTAIRE NE RÉPONDANT PAS À TOUTES LES CONDITIONS
DE PARTICIPATION NE SERA PAS PRIS EN COMPTE.
 
Je vous souhaite une bonne chance à tous et à très vite pour les résultats !

Vendredi 24 avril 2015 [16:44]

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Titre
: L'amour sans le faire
Auteur: Serge Joncour
Genre: Drame contemporain











Quatrième de couverture: Après dix ans de silence, Franck téléphone un soir à ses parents. C'est curieusement un petit garçon au même prénom que son frère disparu qui lui répond. Franck décide alors de revenir dans la ferme familiale. Louise, elle, a prévu d'y passer quelques jours avec son fils. La rencontre va bouleverser ces deux êtres abîmés par la vie. 
 
Mon avis: Deuxième déception de la semaine !
J'ai acheté ce livre lors du salon du livre de Vannes l'été dernier. J'ai rencontré monsieur Joncour très vite parce qu'il venait d'arriver et c'était la cohue !

Et bien me voilà à lire son livre, presqu'un an après et... je suis déçue !
L'écriture est belle, elle nous transporte dans des réflexions sur la vie, la famille, l'amour mais ce n'est pas assez pour me convaincre.
Dans le fond il se passe... rien ! Je m'attendais à une belle histoire d'amour sur fond de blessures du passé mais il n'en est rien et je me demande comment l'auteur a tenu sur 300 pages...

Je retiens quand même ce petit garçon nommé Alexandre et qui est touchant malgré encore une fois un survol du personnage.

Bref, je ne vais pas m'étendre plus, vous l'aurez compris, ce fût encore une déception en espérant que la prochaine, ce sera la bonne.
 
Prochaine lectureLe pays sans adultes, Ondine Khayat

Jeudi 23 avril 2015 [16:14]

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Titre
: Je voulais te dire
Auteur: Louisa Young
Genre: Romance Historique









 

Quatrième de couverture: Nadine et Riley sont deux jeunes Londoniens issus de milieux très différents, mais amis depuis l'enfance. Au moment où leur complicité pouvait prendre un tour plus intime, la Grande Guerre éclate. Ils n'ont que 18 ans. Riley passera trois ans dans les tranchées des Flandres et de la Somme, tandis que Nadine s'engagera comme infirmière.
Quand il revient, il n'est plus le même homme ; ce qui lui est arrivé sur le champ de bataille l'aura changé pour toujours. Ne pouvant pas imaginer que Nadine puisse encore vouloir de lui, il fera tout pour la repousser. Mais le destin lui compliquera la tâche... 
 
Mon avis: Je m'étais faites une joie de découvrir ce roman au fort potentiel. Mais c'était sans compter sur ce que j'allais finalement lire...

Nadine et Riley, deux jeunes Londoniens dont on fait la très brève connaissance avant que Riley ne parte au front. On n'a donc à peine le temps de voir cet amour grandir, on le voit même pas du tout. La mère de Nadine s'oppose totalement à ça et Nadine, pauvre fille sans caractère continue son chemin.
Puis Riley part au front et c'est totalement plat. Et ça le restera tout du long. On ne retrouve rien de ce que peut procurer la guerre... Que ce soit des combats atroces ou de la solidarité, des amitiés qui se créent entre soldats...
Les lettres d'échange sont rares.
On suit également un autre couple qui se déchire alors que madame est enceinte... Quel intérêt ?

Que dire de ce livre qui m'a terriblement déçue ! Les personnages sont creux, il n'y a aucune intensité. Ni dans l'amour de ces deux jeunes gens ni dans cette guerre qui fait rage.
Les trois quarts du récit se passent sur le front et je n'ai été touchée par rien du tout ! Moi, l'hypersensible de base...
Autant du côté de Nadine, infirmière sur le front, je n'en apprends rien, je n'en retire rien... Et Riley qui change de poste toutes les trente secondes...
Ni le fond ni la forme ne sont à retenir. Vraiment c'est insipide, plat, sans goût ni intérêt.
Aucune force, aucun caractère.
Et ne vous attendez pas à une fin où il faut sortir les mouchoirs, il n'en est rien. La guerre est finie, chacun fait sa vie et au revoir. Aucune morale.

Et je ne vous parle même pas de la forme qui rend le récit plus que chaotique. On ne comprend pas toujours les transitions, ce qu'il se passe et on est vite perdu...

J'avais espéré tellement, j'y ai tellement cru que je tombe de très très haut...
Bref, vous l'aurez compris, je suis dans l'incompréhension totale et totalement déconcertée par cette histoire que je n'aurai aucun mal à oublier et c'est tant mieux !
 
Prochaine lectureL'amour sans le faire, Serge Joncour
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