Titre: Clair-obscur
Auteur: Nella Larsen
Genre : Contemporain/historique
Quatrième de couverture: Chicago, 1927. Deux amies d'enfance, longtemps éloignées, se retrouvent un jour de canicule. Tout les oppose, hormis le fait d'être Noires et suffisamment claires de peau pour pouvoir « passer » pour Blanches. Mais dans une Amérique ségrégationniste impitoyable, chacune a dû choisir son camp. La sulfureuse Claire a épousé un Blanc raciste, qui ignore tout de ses origines, et vit dans la peur d'être percée à jour. Irène, mère de famille respectable, revendique au contraire ses liens à la communauté noire. Entre désir d'appartenir et désir de se libérer, leur qu quête identitaire pourrait bien semer de nouveaux doutes.
Mon avis: Clair-obscur, c'est l'histoire de deux femmes. Deux femmes noires mais qui ont choisi des chemins différents. L'une assume presque totalement. L'autre préfère se cacher. Même, et surtout, aux yeux de son mari qui la surnomme "Neg" mais parce qu'elle a la peau un peu noire, rien de plus. Elle est "passée" pour vivre dignement. Vivant alors dans la peur quotidienne d'être découverte, nous assistons ici à une histoire d'amitié. Amitié d'ailleurs ambigue puisqu'Irène n'est jamais ravie de retrouver Claire. Et pour cause puisqu'elle ne comprend pas son choix.
Le "passing" ou l'art de se faire passer pour ce qu'on n'est pas. Claire l'a choisit pour se protéger et pour vivre autrement dans cette Amérique ségrégationniste. Être blanche, aux Etats-Unis dans les années 30, c'est avoir une place dans les transports et dans la société. Un jour, elle retrouve son amie de toujours, Irène. Elle se raconte alors leurs vies, ce qu'elles sont devenues... Irène se rend alors compte du poids que porte Claire. Elle va essayer de comprendre..
Le "passing" ou l'art de se faire passer pour ce qu'on n'est pas. Claire l'a choisit pour se protéger et pour vivre autrement dans cette Amérique ségrégationniste. Être blanche, aux Etats-Unis dans les années 30, c'est avoir une place dans les transports et dans la société. Un jour, elle retrouve son amie de toujours, Irène. Elle se raconte alors leurs vies, ce qu'elles sont devenues... Irène se rend alors compte du poids que porte Claire. Elle va essayer de comprendre..
Nella Larsen aborde ici un sujet sensible que beaucoup de femmes ont connu. Avec sensibilité, elle nous présente ici l'histoire de deux femmes qui n'ont malheureusement pas été les seules à subir ça. Il est question de race, de frontière entre deux couleurs sur fond de ségrégation raciale américaine. On est alors témoin de ce qui a été pendant des années, source d'angoisse permanente et de tourments quotidiens pour des centaines de femmes.
Légèrement romancé mais sans nous épargner, elle nous met face à la réalité.
J'étais curieuse de ce fait d'histoire. Parce que le racisme est encore présent aujourd'hui. J'étais intriguée de savoir comment l'auteure allait amener ça sans choquer l'opinion publique. Et je n'ai pas été déçue. C'est trash, c'est cru, c'est la réalité. C'est violent. Et jusqu'à la fin. On ressent la haine, le peur, l'incompréhension, le dégoût... Et bien d'autres choses encore.
C'est un roman qui fait vivre ses émotions.
J'étais curieuse de ce fait d'histoire. Parce que le racisme est encore présent aujourd'hui. J'étais intriguée de savoir comment l'auteure allait amener ça sans choquer l'opinion publique. Et je n'ai pas été déçue. C'est trash, c'est cru, c'est la réalité. C'est violent. Et jusqu'à la fin. On ressent la haine, le peur, l'incompréhension, le dégoût... Et bien d'autres choses encore.
C'est un roman qui fait vivre ses émotions.
Un bon roman bien tourné sur ce qui existe encore aujourd'hui..
Il sortira en librairie le 11 juin.
Merci aux éditions J'ai Lu !
Prochaine lecture: La cabane, William Paul Young