"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Dimanche 6 juillet 2014 [16:21]

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Titre
: Sex on the moon
Auteur: Ben Mezrich
Genre : Biographie









Quatrième de couverture: Thad Roberts est un jeune homme brillant et ambitieux dont le rêve un peu fou est de devenir astronaute. Il réussit à intégrer la NASA comme stagiaire et comprend rapidement qu’une partie des échantillons de pierres de Lune rapportés lors des missions Apollo y est stockée. Lui vient l’idée saugrenue d’en voler une partie pour les offrir à une fille dont il est tombé éperdument amoureux. Thad décide alors de passer à l’acte, mais le FBI ne l’entend pas de cette oreille et met au point un piège pour coincer le voleur. Décrocher la lune a un prix, et Thad va le payer très cher.
En s’appuyant sur des recherches méticuleuses et des documents précis tels que les interviews des protagonistes, dont Thad Roberts en personne, Ben Mezrich nous raconte l’histoire d’un casse insensé et de personnages pris en étau entre amour, génie et folie, dans un style déjanté et virtuose.
 
Mon avis: Ce livre est inspiré d'une histoire vraie. Recueil de différents témoignages, interviews et documentations, de Thad Roberts en personne. Difficile alors d'en faire la critique mais je vais essayer de me contenter de donner mon ressenti du livre plus que l'histoire.
Je pense d'abord que la quatrième en dit trop. Ce qui donne une sacrée lenteur dans le récit. Je m'attendais à plus d'actions. Les choses se mettent en place lentement. Pas que cela ne soit pas intéressant, au contraire, il faut bien poser le contexte du récit mais je pensais rentrer dans les faits bien plus vite.
Et puis après avoir lu le livre, je me rends compte que je n'ai pas eu beaucoup de surprises si ce n'est sur le déroulé des faits en eux mêmes, leurs mises en place et en oeuvre. Je crois que c'est ça qui m'a le plus manqué, l'effet de surprise, de découverte sur les raisons, le déroulement, le dénouement..

Je m'attendais aussi à plus d'explications, de profondeur sur le pourquoi de cette idée saugrenue si ce n'est que l'amour reste la principale motivation. Mais je trouve ça pas assez développé, pas assez fort. J'ai eu du mal à comprendre la "folie" de Thad si ce n'est que l'amour rend fou mais quand même.. Peut être que j'ai un peu évolué de ce côté là mais j'avoue avoir été surprise. Décrocher la lune pour sa bien-aimée, je suis presque d'accord sur le principe mais vu le contexte, j'ai eu du mal à accrocher.. Après, je n'ai pas vécu les choses de son point de vue à lui mais je regrette de ne pas l'avoir accompagné favorablement dans sa fantaisie. Je pense que ç'aurait donné une autre dimension à ma lecture.

Mais l'idée et le principe n'en restent pas moins touchant. C'est l'histoire d'un homme qui avait un rêve, celui de devenir astronaute et que l'amour a fini par pousser dans ses derniers retranchements et à commettre l'irréparable.
On découvre un homme touchant, attachant, peut être un peu trop naïf avec une âme d'enfant comme on aimerait tous avoir encore mais je crois qu'il ne regrette rien.

Un beau livre qui nous donnerait presqu'envie de décrocher les étoiles pour atterrir sur la Lune..
Merci à Dana et aux éditions Denoël !
 
Prochaine lectureBébé boum, Josée Bounival

Samedi 5 juillet 2014 [18:12]

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Titre
: Le zoo de Mengele
Auteur: Gert Nygardshaug
Genre : Thriller








Quatrième de couverture: La vie du jeune Mino Aquiles Portoguesa, chasseur de papillons, changera à jamais le jour où il verra son village et sa forêt réduits à néant par les grandes compagnies pétrolières américaines, et tous ceux qu'il aime tués ou envoyés dans les bidonvilles des mégapoles surpeuplées. Alors il deviendra le bras armé de cette Amazonie que l'homme blanc foule au pied, de tous ces pauvres gens sacrifiés au nom du progrès. Alors il les tuera à son tour. Tous. Un par un.
 
Mon avis: Mino a dix ans le jour où il voit sa tribu dévastée par les "gringos", comme il les appelle. Mino a dix ans, le jour où il se jure de se venger.
C'est un petit garçon mis très tôt devant la réalité de la vie que l'on va suivre dans ce roman époustouflant. Il vit dans sa tribu, dans la jungle. Comme son père, il chasse les papillons. Mais c'est la "guerre". Dans sa tête comme tout autour de lui. On lui vole son enfance, sa forêt et.. ses papillons. Tout ça à cause de la déforestation, l'urbanisation. Mais lui ne l'entend pas de cette oreille. Au début seul, il rencontre d'abord un (second) père puis des compagnons de route, avec lesquels il se répand, comme un virus, une épidémie pour exterminer tout ceux qui sont à l'origine de tout ça.

On ressent bien toute la violence avec laquelle il accueille tout ça de manière très forte. On touche à ses origines et on voit bien à quel point tout ça le ravage. Il prend ça très à coeur et c'est cette soif de vengeance qui va l'amener à dépasser toute moralité humaine. Il est prêt à tout pour mener son combat à terme. Tout, veut aussi dire exterminer les civilisés, changer d'identité et abandonner les siens. C'est aussi diviser pour mieux régner.

Ce livre m'a fait penser à Pocahontas.. Avec d'un côté les "civilisés", qui marchent sur leurs terres en conquérants sans même s'apercevoir qu'ici, il y a des gens, des âmes et des coeurs qui vivent. Qui ont bâti leur tribu à la force de leurs mains et qu'ils sont ici chez eux.
Et de l'autre, ces pauvres gens impuissants qui n'ont d'autres solutions que d'assister à ce désastre, ce massacre organisé.

C'est à la toute fin du récit qu'apparaît la question du bien et du mal. Mais aussi de la limite de tout ça. C'est par une prise de conscience, qu'il se rend compte jusqu'où il a été pour défendre les siens dans ce monde de brutes. Mais Mino aura encore réponse à tout..

Ce livre me tient d'autant plus à coeur pour la présence des papillons. Tout au long de ma lecture, j'ai cherché sur internet toutes les espèces qui sont révélées dans ce livre et j'ai découvert des papillons magnifiques !

Un dernier mot sur la couverture. Je ne sais pas si vous pouvez bien voir mais quand on retourne le livre, il s'agit d'une forêt qui est dessinée pour compléter le bas du papillon..
 
"Ce n'était pas la proximité de la mort qui l'effrayait.
C'était l'éloignement de la vie.
"

Quel magnifique livre, plein d'émotions.
Merci aux éditions J'ai Lu !
 
Prochaine lectureSex on the moon, Ben Mezrich

Mardi 1er juillet 2014 [20:17]

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Titre
: Felicity Atcock, T2: Les anges ont la dent dure
Auteur: Sophie Jomain
Genre : Bit-lit









Quatrième de couverture: « Je crois que cette fois, c’est sûr, je suis née sous une mauvaise étoile. J’ai d’abord découvert les vampires, puis les anges, ensuite les entre-deux, les démons, et maintenant, voilà qu’on me jette des sorts et qu’on accroche des poulets égorgés à ma porte. Il ne manquait plus que ça !
Sans compter que cet idiot de Greg le Bulldozer s'est amouraché d’une griffeuse psychopathe que je ne vois pas d’un bon œil. Il a l’air d’avoir de sérieux problèmes. C’est plus fort que moi, il va falloir que je m’en mêle, même si, à coup sûr, je vais au devant de sacrés ennuis..»
 
Mon avis: Mais qu'est ce qu'il m'a pris de prendre un livre pareil ! J'étais tellement emballée par la lecture de Cherche jeune femme avisée que je me suis jetée sur le deuxième livre qu'on me proposait de l'auteure sans même prendre le temps de regarder un peu plus.. J'ai honte.
Les anges ont la dent dure, c'est des anges, des démons, des sorcières et autres noms farfelus bien familiers du genre de la bit-lit mais tellement loin de moi.. Alors forcément, ça partait mal.. Je crois bien ne rien avoir compris à l'histoire..
Aussi parce que c'est le deuxième tome d'une saga et que quand t'as pas lu le premier, c'est même pas la peine d'envisager le deuxième..

Pour finir sur une note positive. (Oui, j'essaie tant bien que mal.) J'essaie de me détacher de mes réticences à ce genre qu'est la fantasy et je dirais que ça m'a l'air d'être quand même une bien bonne saga pour ces personnes qui apprécient le genre. Parce que l'histoire de fond a l'air bien sympathique. Les personnages sont vivants et plein de fougue. Surtout cette certaine Felicity qui m'a l'air d'être une sacrée louloutte !
J'ai également bien retrouvé le style de Sophie Jomain. Ce côté humour décalé et farfelu.

Demoiselle Coquelicote, si tu passes par ici, j'espère qu'il te plaira.
Merci aux éditions J'ai Lu !
 
Prochaine lectureLe zoo de Mengele, Gert Nygardshaug
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