Titre: Le zoo de Mengele
Auteur: Gert Nygardshaug
Genre : Thriller
Quatrième de couverture: La vie du jeune Mino Aquiles Portoguesa, chasseur de papillons, changera à jamais le jour où il verra son village et sa forêt réduits à néant par les grandes compagnies pétrolières américaines, et tous ceux qu'il aime tués ou envoyés dans les bidonvilles des mégapoles surpeuplées. Alors il deviendra le bras armé de cette Amazonie que l'homme blanc foule au pied, de tous ces pauvres gens sacrifiés au nom du progrès. Alors il les tuera à son tour. Tous. Un par un.
Mon avis: Mino a dix ans le jour où il voit sa tribu dévastée par les "gringos", comme il les appelle. Mino a dix ans, le jour où il se jure de se venger.
C'est un petit garçon mis très tôt devant la réalité de la vie que l'on va suivre dans ce roman époustouflant. Il vit dans sa tribu, dans la jungle. Comme son père, il chasse les papillons. Mais c'est la "guerre". Dans sa tête comme tout autour de lui. On lui vole son enfance, sa forêt et.. ses papillons. Tout ça à cause de la déforestation, l'urbanisation. Mais lui ne l'entend pas de cette oreille. Au début seul, il rencontre d'abord un (second) père puis des compagnons de route, avec lesquels il se répand, comme un virus, une épidémie pour exterminer tout ceux qui sont à l'origine de tout ça.
On ressent bien toute la violence avec laquelle il accueille tout ça de manière très forte. On touche à ses origines et on voit bien à quel point tout ça le ravage. Il prend ça très à coeur et c'est cette soif de vengeance qui va l'amener à dépasser toute moralité humaine. Il est prêt à tout pour mener son combat à terme. Tout, veut aussi dire exterminer les civilisés, changer d'identité et abandonner les siens. C'est aussi diviser pour mieux régner.
Ce livre m'a fait penser à Pocahontas.. Avec d'un côté les "civilisés", qui marchent sur leurs terres en conquérants sans même s'apercevoir qu'ici, il y a des gens, des âmes et des coeurs qui vivent. Qui ont bâti leur tribu à la force de leurs mains et qu'ils sont ici chez eux.
Et de l'autre, ces pauvres gens impuissants qui n'ont d'autres solutions que d'assister à ce désastre, ce massacre organisé.
C'est un petit garçon mis très tôt devant la réalité de la vie que l'on va suivre dans ce roman époustouflant. Il vit dans sa tribu, dans la jungle. Comme son père, il chasse les papillons. Mais c'est la "guerre". Dans sa tête comme tout autour de lui. On lui vole son enfance, sa forêt et.. ses papillons. Tout ça à cause de la déforestation, l'urbanisation. Mais lui ne l'entend pas de cette oreille. Au début seul, il rencontre d'abord un (second) père puis des compagnons de route, avec lesquels il se répand, comme un virus, une épidémie pour exterminer tout ceux qui sont à l'origine de tout ça.
On ressent bien toute la violence avec laquelle il accueille tout ça de manière très forte. On touche à ses origines et on voit bien à quel point tout ça le ravage. Il prend ça très à coeur et c'est cette soif de vengeance qui va l'amener à dépasser toute moralité humaine. Il est prêt à tout pour mener son combat à terme. Tout, veut aussi dire exterminer les civilisés, changer d'identité et abandonner les siens. C'est aussi diviser pour mieux régner.
Ce livre m'a fait penser à Pocahontas.. Avec d'un côté les "civilisés", qui marchent sur leurs terres en conquérants sans même s'apercevoir qu'ici, il y a des gens, des âmes et des coeurs qui vivent. Qui ont bâti leur tribu à la force de leurs mains et qu'ils sont ici chez eux.
Et de l'autre, ces pauvres gens impuissants qui n'ont d'autres solutions que d'assister à ce désastre, ce massacre organisé.
C'est à la toute fin du récit qu'apparaît la question du bien et du mal. Mais aussi de la limite de tout ça. C'est par une prise de conscience, qu'il se rend compte jusqu'où il a été pour défendre les siens dans ce monde de brutes. Mais Mino aura encore réponse à tout..
Ce livre me tient d'autant plus à coeur pour la présence des papillons. Tout au long de ma lecture, j'ai cherché sur internet toutes les espèces qui sont révélées dans ce livre et j'ai découvert des papillons magnifiques !
Un dernier mot sur la couverture. Je ne sais pas si vous pouvez bien voir mais quand on retourne le livre, il s'agit d'une forêt qui est dessinée pour compléter le bas du papillon..
"Ce n'était pas la proximité de la mort qui l'effrayait.
C'était l'éloignement de la vie."
C'était l'éloignement de la vie."
Quel magnifique livre, plein d'émotions.
Merci aux éditions J'ai Lu !
Prochaine lecture: Sex on the moon, Ben Mezrich
Bonnes lectures, et bon courage ;)