Titre: Alice
Auteur: Emma Becker
Genre : Contemporain
Quatrième de couverture: Alice a vingt et un ans, le bel âge, dit-on... Mais, très tôt prise dans la tourmente du divorce parental, désormais en charge de ses deux petites soeurs, comment pourrait-elle encore croire à ce cliché ? Vaillamment, Alice fait front : elle reste vivre avec ses soeurs dans l'immense appartement parisien occupé durant des années par la famille, aujourd'hui peuplé de souvenirs, de photos d'une autre époque. Appartement refuge et prison, appartement liberté aussi, car désormais la vie lui tend les bras. Alice fait la rencontre d'Emmanuel, de vingt ans plus âgé qu'elle, et leur peau, leurs mains inventent aussitôt un langage trouble et sensuel. Ce qui ne devait être qu'une relation de pur plaisir évolue, en dépit de règles du jeu que l'on croyait immuables. Alice, toute d'insouciance et de légèreté, devra quitter au fil du livre et des années ses vêtements de petite fille et s'inventer sa propre vie amoureuse.
Mon avis: Le résumé m'attirait. J'avais envie de découvrir cette petite fille devenir femme à travers cet amour différent, peu commun.
Alors on fait la connaissance d'une Alice sensible, terrifiée par la mort de ses parents. L'entrée en matière est violente mais on sent cette peur, c'en est palpable. On est de suite happés par l'écriture, les sensations fortes et désagréables, positivement parlant.
Et puis très vite vient la vulgarité qui n'a absolument pas lieu d'être. Dans les mots, les scènes de sexe dans lesquelles je n'ai trouvé aucun intérêt pour l'évolution d'Alice.
J'ai été surprise par le contraste entre une écriture magnifique qui amène des réflexions et des idées intéressantes, joliment exposées et ces mots crus qui m'ont rendu plus que dubitative sur la crédibilité du vocabulaire.
Emmanuel et Alice vivent un amour destructeur à la "Je t'aime moi non plus". On le sent quand même à travers tous ces mots forts qui renvoient une certaine violence. Mais je n'ai pas senti l'évolution. Je n'ai pas vu cette femme émerger.
Du coup je me suis mise à détester Emmanuel. Dans sa façon d'être, de se comporter.
J'ai regretté également que la relation avec ses soeurs ne soit pas plus présente, développée. Elle aurait aussi pu grandir à travers ça.
Et puis à la fin quand même, on trouve des explications. Une éducation malsaine qui n'enlève pas tout mais qui atténue. Même si là encore je me suis posée la question de l'intérêt.
J'ai eu du mal aussi avec la notion du temps. Je n'arrivais pas à m'imaginer depuis combien de temps leur relation durait. Les jours qui passent sont des notions importantes. Surtout lorsqu'on écrit l'évolution dans le temps...
Peut être que c'est le genre de lecture où je n'ai pas tout compris. Où je suis passée à côté d'un certain nombre de choses...
Une lecture en demie-teinte donc, qui me laisse perplexe et sceptique.
Merci aux éditions Denoël.
Alors on fait la connaissance d'une Alice sensible, terrifiée par la mort de ses parents. L'entrée en matière est violente mais on sent cette peur, c'en est palpable. On est de suite happés par l'écriture, les sensations fortes et désagréables, positivement parlant.
Et puis très vite vient la vulgarité qui n'a absolument pas lieu d'être. Dans les mots, les scènes de sexe dans lesquelles je n'ai trouvé aucun intérêt pour l'évolution d'Alice.
J'ai été surprise par le contraste entre une écriture magnifique qui amène des réflexions et des idées intéressantes, joliment exposées et ces mots crus qui m'ont rendu plus que dubitative sur la crédibilité du vocabulaire.
Emmanuel et Alice vivent un amour destructeur à la "Je t'aime moi non plus". On le sent quand même à travers tous ces mots forts qui renvoient une certaine violence. Mais je n'ai pas senti l'évolution. Je n'ai pas vu cette femme émerger.
Du coup je me suis mise à détester Emmanuel. Dans sa façon d'être, de se comporter.
J'ai regretté également que la relation avec ses soeurs ne soit pas plus présente, développée. Elle aurait aussi pu grandir à travers ça.
Et puis à la fin quand même, on trouve des explications. Une éducation malsaine qui n'enlève pas tout mais qui atténue. Même si là encore je me suis posée la question de l'intérêt.
J'ai eu du mal aussi avec la notion du temps. Je n'arrivais pas à m'imaginer depuis combien de temps leur relation durait. Les jours qui passent sont des notions importantes. Surtout lorsqu'on écrit l'évolution dans le temps...
Peut être que c'est le genre de lecture où je n'ai pas tout compris. Où je suis passée à côté d'un certain nombre de choses...
Une lecture en demie-teinte donc, qui me laisse perplexe et sceptique.
Merci aux éditions Denoël.
Prochaine lecture: Mère parfaite, Casey B. Dolan