"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Vendredi 23 janvier 2015 [17:41]

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Titre
: Comment ma femme m'a rendu fou
Auteur: Dimitri Verhulst
Genre : Contemporain








Quatrième de couverture: Par désespoir, pour asticoter son monde et surtout pour se venger de son épouse qu’il déteste, Désiré Cordier, petit bibliothécaire retraité de son état, décide de simuler la maladie d’Alzheimer. Bientôt il se prend au jeu et s’amuse des réactions désemparées de sa famille. Il découvre là une liberté qu’il n’a jamais connue et un moyen sûr de s’éloigner de son entourage, et surtout de sa femme qui l’a toujours régenté. Il décide alors de se plonger dans les joies de la démence, la sénilité et l’incontinence… et finit par être interné dans une institution… La maison de retraite lui réserve quelques surprises, comme les retrouvailles avec son amour de jeunesse et la rencontre avec des pensionnaires aussi déjantés que lui. À travers des portraits féroces et hilarants, Verhulst, qui a un don sans pareil pour rendre le comique tragique, et vice versa, nous livre sa vision douce-amère du mariage.
 
Mon avis: Un petit livre d'un peu moins de 150 pages lu d'une traite et une bonne tranche de rigolade !

C'est depuis son "home Lumière d'Hiver" que Désiré Cordier nous raconte sa vie de faux alzheimer. Parce que c'est ce qu'il a trouvé de mieux à faire pour se débarrasser de son épouse qu'il ne supporte plus.
Oui mais Désiré a aussi deux enfants et la maison de retraite va lui réserver bien des surprises..
Il répond à nos questions entre autre en nous confiant comment cette idée lui est venue, comment son plan diabolique a été mis en oeuvre et comment il retrouve son premier amour.

J'ai trouvé le personnage un peu dur tout de même avec ses enfants mais il a joué le jeu jusqu'au bout. Je l'ai trouvé droit et authentique. Un brin pudique malgré son ton humoristique décalé notamment avec Rosa.. C'est vrai, j'aurais aimé que les personnages secondaires soient un peu plus développés mais je crois que là n'était pas le but. Il fallait faire vite parce que ... la vie n'attend pas.

L'auteur, avec un humour déconcertant tournant le tragique en comique, nous livre le portrait d'un homme discret mais qui a pour le moins de la suite dans les idées.
C'est drôle, touchant et on se demande même pas comment l'auteur a osé faire de cette maladie irrémédiable un concentré de vies. 

La fin ne m'a pas surprise. Elle m'a fait comprendre pas mal de choses sur les intentions de Désiré. Même si je me serais volontiers laissée aller à croire à autre chose...

Merci aux éditions Denoël !
 
Prochaine lectureAlice, Emma Becker
Par La chèvre grise le Mercredi 28 janvier 2015 [19:19]
J'ai été un peu moins emballée que toi. Il faut dire que les avis étaient tous ultra positifs alors j'en attendais peut etre trop... Et puis au lieu d'un vrai roman comique j'ai trouvé qu'il s'agissait d'un roman doux-amer, surtout avec la fin.
 

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