"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Vendredi 15 janvier 2016 [15:47]

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Titre
: Il reste la poussière
Auteur: Sandrine Collette
Genre: Thriller/Drame







Quatrième de couverture: Patagonie. Dans la steppe balayée de vents glacés, un tout petit garçon est poursuivi par trois cavaliers. Rattrapé, lancé de l’un à l’autre dans une course folle, il est jeté dans un buisson d’épineux.
Cet enfant, c’est Rafael, et les bourreaux sont ses frères aînés. Leur mère ne dit rien, murée dans un silence hostile depuis cette terrible nuit où leur ivrogne de père l'a frappée une fois de trop. Elle mène ses fils et son élevage d’une main inflexible, écrasant ses garçons de son indifférence. Alors, incroyablement seul, Rafael se réfugie auprès de son cheval et de son chien.
Dans ce monde qui meurt, où les petits élevages sont remplacés par d’immenses domaines, l’espoir semble hors de portée. Et pourtant, un jour, quelque chose va changer. Rafael parviendra-t-il à desserrer l’étau de terreur et de violence qui l’enchaîne à cette famille ?
 
Mon avis: C'est mon premier livre lu de cette auteure. J'avoue que je suis perplexe à la fin de la lecture.

Le décor est donné tout de suite. En pleine Patagonie, en Amérique du Sud, dans un village reculé et glacial, vivent une fratrie de quatre frères, ainsi que leur mère, pour le moins affairée à leur élevage de brebis et peu attentive à leurs frasques. Les trois premiers ont eu le temps de faire du petit dernier, Rafael, leur souffre douleur parfait. 
Mais un jour celui-ci s'enfuit. De ce contre-temps, il va revenir différent. Ayant acquis le pouvoir de faire changer le court des choses. Mais cela ne semble pas toujours se passer comme on l'espérait... 
Et devant nous, se déploie toute la noirceur de l'être humain.

Collette a un style particulier, loin d'être fluide et relativement facile d'accès, il reflète l'environnement chaotique et dévasté dans lequel elle nous emmène. 
Les thèmes ici de l'amour fraternel et maternel sont largement exploités. Jouant de nos convictions et nos sentiments les plus profonds, Collette nous malmène.
L'amour a laissé place à la haine et à la violence. Je me suis retrouvée déroutée par ce côté cynique que peut développer la nature humaine. Les choix et les décisions que peuvent prendre les uns et les autres quand on connaît leurs liens sont quelque peu poussés à l'extrême, laissant peu de place à l'empathie.

Outre le fait que cette lecture rend mal à l'aise, Collette signe un roman phénoménalement glauque où elle nous pousse dans nos derniers retranchements. Nous obligeant à nous questionner sur notre propre nature..

Je remercie les éditions Denoël pour cette découverte.
 
Prochaine lectureCentral Park, Guiillaume Musso
Par Léa Touch Book le Mercredi 20 janvier 2016 [18:36]
Je sens que cette lecture va me mettre mal à l'aise moi aussi XD
Par Ennairod le Jeudi 21 janvier 2016 [21:19]
J'ai Des noeuds d'acier dans ma PAL. Je pense que l'ambiance y sera assez glauque également. Au sujet du style de l'auteure, j'avais lu les premières pages et j'avoue que j'avais eu un peu de mal. Il faudra que je le reprenne.
 

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