Titre: L'arbre des pleurs
Auteur: Naseem Rakha
Genre: Contemporain
Quatrième de couverture: Irène Stanley a vu sa vie brisée le jour où son fils a été abattu lors d'une tentative de cambriolage dans leur maison en Oregon. Âgé de seulement dix-neuf ans, le coupable, Daniel Robbins, a été condamné à la peine capitale.
Après avoir passé la moitié de sa vie dans le couloir de la mort, Daniel est à présent résigné lorsque l'ordre de d'exécution est donné.
À la stupéfaction de ses proches, Irène refuse la sentence. Elle va tout faire pour sauver la vie de l'assassin de son fils.
Mon avis: J'en ai marre de me faire arnaquer par les quatrième de couverture xD Pas dans le sens où ça correspond pas à l'histoire mais il y a forcément des éléments qui sont faux..
On entre dans la vie paisible d'Irène et Nathan qui ont un fils, Shep et une fille, Bliss. Un soir, alors que Nathan et son fils sont seuls dans la maison, celle-ci est cambriolée et, c'est le drame: Shep est assassiné par Daniel Robbins. Ce dernier est condamné à mort. La famille est ravagée, divisée et Irène entre en dépression. Après la haine, c'est le pardon pour cette mère dévastée. Elle entame alors une correspondance écrite et restée secrète avec l'assassin de son fils pendant une dizaine d'années. Nous n'assistons pas à cette correspondance et c'est là mon plus grand regret mais c'est justifié, je pense, par le fait que cela aurait été trop loin, trop rébarbatif et que ça n'était pas l'essence de l'histoire donc sans intérêt. Irène fera tout pour le sortir du couloir de la mort..
Je ne vous en dirai pas plus mais ce combat solitaire mené par une mère détruite et ravagée par la perte de son fils est, au début, totalement désintéressé et amorcé sans un aveu qui va tout bouleverser. Et c'est là toute la complexité de l'histoire. D'ailleurs, cette révélation arrive très tard donc on a le temps d'apprécier toute sa démarche, de la comprendre (ou pas). Le pourquoi et les prémices de ce pardon ne nous sont pas expliqués mais là non plus ce n'est pas le but de l'histoire.
Tout ceci est raconté avec une telle sensibilité, un tel engagement qu'on se laisse facilement convaincre (ou pas) sans pour autant rentrer dans des justifications inutiles. L'auteur n'essaie pas de nous faire prendre partie. C'est neutre et tout le monde a le droit de se faire sa propre opinion. J'ai beaucoup apprécié cette impartialité.
Une bien belle histoire en tous les cas qui remue pas mal de choses. L'amour d'une mère pour son fils. Le combat d'une femme devenue mère pour limiter les dégâts et réparer des erreurs qui n'en sont peut être pas..
Prochaine lecture: La fille de papier, Guillaume Musso
J'ai déjà souvent aussi constaté cette "tromperie" des "4es de couverture". Quand j'achète en libraire ou emprunte à la médiathèque, j'ouvre toujours le livre pour feuilleter quelques pages si c'est possible...