Titre: L'écorchée
Auteur: Donato Carrisi
Genre: Thriller
Quatrième de couverture: Sept ans après s'être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. Incapable d'éprouver la moindre émotion et portant dans sa chair la marque des ténèbres, Mila excelle dans la recherche de ceux qui, un jour, se sont évanouis dans la nature. Elle seule ne peut oublier ces « victimes potentielles d’homicides ». Soudain, l’un d’eux réapparaît... et tue. Un à un, ceux dont les portraits ornent les murs des Limbes, reviennent, transformés en assassins. Epaulée par l’agent spécial Simon Berish, expert en interrogatoires et féru d’anthropologie, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une « hypothèse du mal ».
Mon avis: Quoi de plus naturel pour l'être humain avant la lecture d'une suite d'être dans l'attente, la confirmation... Et après, la comparaison...
Sept ans se sont écoulés depuis l'affaire du Chuchoteur. Nous retrouvons Mila, qui a joué un rôle important dans cette affaire. J'étais contente de la retrouver, je m'étais attachée à elle dans le premier tome et je voulais en savoir plus sur elle et comment elle allait évoluer.
Ici ce sont les victimes qui deviennent des tueurs. Il va donc falloir arrêter ces massacres et surtout savoir pourquoi se sont-ils tous réveillés...
Je ressors plus que mitigée par cette lecture. Après avoir été complètement emballée par le premier, je me demandais de quoi et jusqu'où était capable d'aller Carrisi. Je m'attendais à en avoir plein les yeux.
Le récit commence avec un pavé jeté dans la mare. Grosse tension, gros suspens... Et c'est parti mon kiki ! On se dit que ça va monter crescendo, que tout va tourner autour de ça et que quand la vérité va éclater, tous les liens et hypothèses mis bout à bout vont se connecter, faire tilt et ça va exploser ! Et bien ... Ce n'est pas tellement le cas. On oublierait presque cette situation de départ, on part sur autre chose et puis oui, on y revient et on tire les ficelles de tout ça mais ... pffft, ça redescend comme un soufflet et on est déçu que ça ne soit "que ça". Du coup je n'ai pas trouvé l'intérêt à cette mise en scène. Présente ou pas, ça aurait été la même chose.
Autrement, l'enquête est plus lente, moins tordue et avec beaucoup moins de tension que dans le précédent tome. Honnêtement, je m'attendais à autre chose. Un truc plus grandiose, à la hauteur de ce qu'il nous avait servi en entrée. Le fond partait d'une idée originale et intéressante. Mettre sur le devant de la scène les victimes qu'on oublie facilement. Une enquête complexe tout de même, appliquée et pensée. Mais loin de la manipulation et de la surprise qu'avait provoqué Carrisi précédemment.
Peu d'évolution dans les relations entre les personnages et les personnages eux-mêmes. Sauf Mila qu'on suit un peu plus dans la continuité du premier tome.
Des petits nouveaux qui font leurs effets et qui amènent leurs pierres à l'édifice.
Egalement peu de clins d'oeil et de corrélation avec la première histoire. Disséminés ça et là, on a presque l'impression que l'auteur ne savait pas comment les introduire. À l'instar de la finalité de cette scène primaire qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
Ce deuxième volet ne m'a pas plus emballée que ça. J'ai trouvé peu d'originalité, on nous ressert les mêmes coups. Avec moins de tension, de suspens et de rebondissements alors forcément... tout a un goût bien amère.
Mais peut être que ce tome n'était que le plat de résistance avant un bon dessert chocolaté comme on les aime. En tous cas, s'il y a une suite et fin, je la lirai volontiers. Suite au prochain épisode donc... !
Sept ans se sont écoulés depuis l'affaire du Chuchoteur. Nous retrouvons Mila, qui a joué un rôle important dans cette affaire. J'étais contente de la retrouver, je m'étais attachée à elle dans le premier tome et je voulais en savoir plus sur elle et comment elle allait évoluer.
Ici ce sont les victimes qui deviennent des tueurs. Il va donc falloir arrêter ces massacres et surtout savoir pourquoi se sont-ils tous réveillés...
Je ressors plus que mitigée par cette lecture. Après avoir été complètement emballée par le premier, je me demandais de quoi et jusqu'où était capable d'aller Carrisi. Je m'attendais à en avoir plein les yeux.
Le récit commence avec un pavé jeté dans la mare. Grosse tension, gros suspens... Et c'est parti mon kiki ! On se dit que ça va monter crescendo, que tout va tourner autour de ça et que quand la vérité va éclater, tous les liens et hypothèses mis bout à bout vont se connecter, faire tilt et ça va exploser ! Et bien ... Ce n'est pas tellement le cas. On oublierait presque cette situation de départ, on part sur autre chose et puis oui, on y revient et on tire les ficelles de tout ça mais ... pffft, ça redescend comme un soufflet et on est déçu que ça ne soit "que ça". Du coup je n'ai pas trouvé l'intérêt à cette mise en scène. Présente ou pas, ça aurait été la même chose.
Autrement, l'enquête est plus lente, moins tordue et avec beaucoup moins de tension que dans le précédent tome. Honnêtement, je m'attendais à autre chose. Un truc plus grandiose, à la hauteur de ce qu'il nous avait servi en entrée. Le fond partait d'une idée originale et intéressante. Mettre sur le devant de la scène les victimes qu'on oublie facilement. Une enquête complexe tout de même, appliquée et pensée. Mais loin de la manipulation et de la surprise qu'avait provoqué Carrisi précédemment.
Peu d'évolution dans les relations entre les personnages et les personnages eux-mêmes. Sauf Mila qu'on suit un peu plus dans la continuité du premier tome.
Des petits nouveaux qui font leurs effets et qui amènent leurs pierres à l'édifice.
Egalement peu de clins d'oeil et de corrélation avec la première histoire. Disséminés ça et là, on a presque l'impression que l'auteur ne savait pas comment les introduire. À l'instar de la finalité de cette scène primaire qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
Ce deuxième volet ne m'a pas plus emballée que ça. J'ai trouvé peu d'originalité, on nous ressert les mêmes coups. Avec moins de tension, de suspens et de rebondissements alors forcément... tout a un goût bien amère.
Mais peut être que ce tome n'était que le plat de résistance avant un bon dessert chocolaté comme on les aime. En tous cas, s'il y a une suite et fin, je la lirai volontiers. Suite au prochain épisode donc... !
Prochaine lecture: N'oublie pas les oiseaux, Murielle Magellan
Je ne suis pas très "thriller" (à part avec Chattam et Thilliez), et donc j'ai toujours eu peur de lire Le Chuchoteur. Mais dans ta chronique, on sent bien qu'il t'avait beaucoup plus emballée que celui-ci. ;-)