"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Mardi 16 mai 2017 [16:54]

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Titre
: La couleur du lait
Auteur: Nell Leyshon
Genre: Historique/Drame










Quatrième de couverture: 1831. Mary, une jeune fille de 15 ans, mène une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset. Simple et franche, mais lucide et entêtée, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu'on l'a envoyée chez le pasteur Graham, pour servir et tenir compagnie à son épouse, une femme fragile et pleine de douceur. Avec elle, elle apprend la bienveillance. Avec lui, elle découvre les richesses de la lecture et de l'écriture... mais aussi obéissance, avilissement et humiliation. Un apprentissage qui lui servira à coucher noir sur blanc le récit tragique de sa destinée. Et son implacable confession.
 
Mon avis: Lors de la sortie poche de ce livre, je l'avais repéré, pris dans mes mains et lu le résumé mais pour une raison que je ne saurais vous expliquer, je l'avais reposé sans le noter. Et puis voilà que grâce à Nanou et Sanguine, nos chemins se sont recroisés. Cette fois je n'ai pas hésité et sans elles, j'ai bien failli passer à côté de quelque chose... Merci !

Mary, une jeune fille de 15 ans qui vient tout juste de terminer son apprentissage de la lecture et de l'écriture nous livre son histoire de fille abandonnée et rejetée par ses parents et qui a été envoyée chez le pasteur pour servir sa compagne...

J'ai d'abord eu beaucoup de mal avec la syntaxe et la ponctuation qui sont le reflet de ce peu de maîtrise de la langue écrite. Pas de majuscules, pas de ponctuation dans les discours... Mais ceci pour rendre la narratrice encore plus authentique.
Et puis finalement, on s'y habitue, on excuse sans mal cette approximation et on se laisse entrer dans les confidences. Car on sent bien, dès le début, qu'un drame se prépare, quelque chose d'effrayant. Sans pouvoir mettre le doigt dessus mais ça rôde...

J'ai beaucoup apprécié la compagnie de cette petite. Elle s'adresse à nous comme une amie et on prend ce rôle alors très à coeur. J'ai eu beaucoup de pitié et de compassion pour son vécu. L'abandon, la solitude et l'exigence sont son quotidien.

Le récit est décliné sur quatre temps, au fil des saisons et on se laisse bercer, comme dans une poésie.

La fin est surprenante. Sans trop en dire, la gratitude se mélange au dégoût et ça laisse un goût amer, glacial..

Je vous le conseille vivement pour qui veut un récit court et efficace au milieu du XIXe siècle !
Et puis, la couverture n'est-elle pas la petite cerise sur le gâteau ? 
 
Prochaine lectureLe journal de Philol, Yaël Hassan
Par c'era una volta le Vendredi 19 mai 2017 [11:56]
Ce me semble être une belle histoire avec de l'émotion et avec un fond passionnant.
Tu m'as donné envie de m'y intéresser.
 

Mettre son grain de sel









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