Titre: La forêt des ombres
Auteur: Franck Thilliez
Genre: Thriller
Quatrième de couverture: Hiver 2006. Coeur de la Forêt-Noire.
Le froid, la neige, l'isolement... Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d'un quart de siècle.
Le Bourreau 125.
Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l'intermédiaire d'un roman. Un thriller que David Miller, auteur de polar occasionnel et embaumeur de profession, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne. Mais il est des portes qu'il vaut mieux laisser fermées... et très vite, la psychose s'installe.
Ne reste alors qu'une seule solution: combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces et affronter l'impensable...
Mon avis: C'est dans la bibliothèque de mon cher grand-père que j'ai fait cette agréable découverte et rencontre avec Franck Thilliez. Je n'ai donc aucun point de comparaison avec ses autres romans mais il est clair que je ne m'arrêterai pas là. Je ne suis pas non plus très exigeante en matière de polars, thrillers et autres romans en général d'ailleurs et avec ma naïveté légendaire, le suspens était pour moi bien maintenu jusqu'aux dernières pages.
Tout est bien construit, bien orchestré, bien pensé. Il y a forcément des pistes que les pro des thrillers auront détecté et qui m'ont échappé. Aucune faille à la mécanique.
Et une psychologie des personnages tout à fait tordue mais indispensable pour un thriller réussi. Un écrivain obsédé par son livre délaissant sa femme et sa fille, un psychopathe, une femme débarquant de nulle part, des expériences sur les porcs aussi glauques que malsaines, une étude sur un serial killer suicidé quelques années auparavant, tout y est ! Et tout ce petit monde est enfermé dans un chalet construit autour d'un chêne au milieu de la pampa, tempête, neige et froid venant pimenté tout ça. De quoi devenir encore plus dingue que ce qui n'y parait.
L'écriture est fluide, pas de descriptions de trois kilomètres de long qui rendraient la lecture lourde et fastidieuse. Juste ce qu'il faut pour faire monter l'angoisse, la peur et captiver le lecteur jusqu'au dénouement à la Shutter Island.
Non vraiment, il n'y a rien de plus à dire si ce n'est que j'ai dévoré ce livre en trois jours et que j'ai passé un agréable moment de lecture comme je les aime.
Prochaine lecture: Le Prince de la Brume, Carlos Ruiz Zafon
à force de voir cet auteur un peu partout, je pense me laisser tenter un jour. ;)
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