"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Mercredi 28 octobre 2015 [19:39]

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Titre
: La pharmacienne
Auteur: Esparbec
Genre: Erotisme






Quatrième de couvertureLa Pharmacienne est un roman pornographique « pur et dur », où les métaphores sont bannies, les adjectifs concrets, et les descriptions méticuleuses sans être délayées. En outre, un humour noir assez décapant ne gâte rien à l’affaire. Les tribulations de Bébé, Laura Desjardins, Beau P’ et son cousin Ernest constituent un vaudeville d’un genre nouveau, lubrique et facétieux. Gageons que sa lecture en surprendra plus d’un qui avait, sur ce type de littérature, des préjugés que l’actuelle liberté d’écriture a rendu désuets.
 
Mon avis: J'ai découvert Esparbec grâce aux éditions La Musardine avec Le fruit défendu. Livre qui m'avait fait découvrir le côté brûlant du genre puisque, plus que de l'érotisme, on passe carrément dans la pornographie. Mais pas vulgaire. Juste ce qu'il faut pour faire d'Esparbec mon symbole de la littérature érotique.

La pharmacienne n'est autre que Laura Desjardins, une mère de famille qui élève ses deux enfants, Bertrand et Bertrande (nommée Bébé) avec Robert (dit Beau P' ou Beau). Ernest, c'est le cousin de Beau, sorti de prison depuis la veille et qui trouve refuge chez la famille en attendant sa réinsertion sociale. Et forcément, avec tout ce petit monde totalement dévergondé, il y a de quoi faire.

Autant se le dire tout de suite, je n'ai trouvé aucun défaut à ce livre qui en fait incontestablement un deuxième coup de coeur signé Esparbec !

Chaque chapitre rapporte une scène de sexe différente. Tout le monde couche avec tout le monde alors forcément, oui, il faut être ouvert... d'esprit pour apprécier. Il y en a pour tous les goûts. Inceste, sodomie, voyeurisme, sadomasochisme, ... tout y passe.

Loin de tomber dans la vulgarité, Esparbec manie la plume d'une main de maître. Le vocabulaire est excellemment bien choisi et bien dosé. Parfaitement adapté. Tout est décrit, l'auteur prend son temps pour nommer les choses et tout ça sans répétitions ni impressions de longueurs. La chaleur monte progressivement et ne vous lâche pas, même à la fin du chapitre. On tourne les pages avec envie, parfois même, et j'ose à peine le dire, avec avidité tant la tension est à son comble. 
Les transitions sont cohérentes, les thèmes sont variés, et ce petit côté réfractaire du début qui fait toujours son petit effet sans agacer.

Bref, ce roman est parfait, criant de réalisme. C'est exactement celui que j'aurai voulu écrire. Et... on en veut encore !
Merci infiniment aux éditions La Musardine pour ce coup de coeur !
 
Prochaine lectureLes coeurs fêlés, Gayle Forman
Par de-pages-en-pages le Mercredi 28 octobre 2015 [20:21]
Je suis très novice dans ce genre de lecture mais là ton avis me donne tellement envie d'essayer ! :)
 

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Commentaire :








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