Titre: Le plus petit baiser jamais recensé
Auteur: Mathias Malzieu
Genre : Conte
Quatrième de couverture: Un inventeur dépressif rencontre une fille qui disparaît quand on l'embrasse. Alors qu'ils échangent le plus petit baiser jamais recensé, elle se volatilise d'un coup. Aidé par un détective à la retraite et un perroquet hors du commun, l'inventeur se lance alors à la recherche de celle qui "fait pousser des roses dans le trou d'obus qui lui sert de coeur". Ces deux grands brûlés de l'amour sauront-ils affronter leurs peurs pour vivre leur histoire ?
Mon avis: Tu connais le Sparadramour ? Si tu ne connais pas, c'est que tu n'as pas lu Le plus petit baiser jamais recensé et c'est bien dommage, parce que tu ne sais pas ce que tu perds.
L'histoire est toute mignonne, c'est un conte poétique et presque lyrique qui raconte l'histoire amoureuse d'un inventeur-dépressif qui tombe amoureux d'une jeune demoiselle qui disparaît après avoir échangé leur premier baiser. Il va alors tout faire pour la retrouver et la (re)conquérir. Il va alors faire appel à Monsieur Neige qui va lui prêter son perroquet déluré. Tout se passera presque bien jusqu'au jour où "la bombe d'amour" refait surface.. L'inventeur va alors devoir faire un choix crucial.
Ce que j'adore avec Malzieu, c'est sa façon de transformer les choses, d'inventer des mots, des phrases qui t'envoient dans un monde imaginaire tout mignon qui me fait
Au delà des mots, il aborde des thèmes particulièrement touchants dans ce bouquin et ça passe tout seul avec ce style tout léger.
Ses personnages sont attachants, il n'y a pas de soucis là dessus. Ils sont aussi délurés que le style de Malzieu et j'adore !
Pas facile d'en parler sans trop en dire alors je ne dirais qu'une seule chose, laissez vous emporter par l'univers de Malzieu..
"Sparadramour
J'ai voulu me faire croire que tu n'étais qu'un sparadramour, mais lorsque que tu as commencé à te décoller de moi,
j'ai eu plus mal encore que si on m'arrachait la peau avec une fourchette à escargots."
J'ai voulu me faire croire que tu n'étais qu'un sparadramour, mais lorsque que tu as commencé à te décoller de moi,
j'ai eu plus mal encore que si on m'arrachait la peau avec une fourchette à escargots."
Merci aux éditions J'ai Lu !
Prochaine lecture: Et à la fin tout le monde meurt, Johanne Rigoulot