Titre: Noces de cire
Auteur: Rupert Thomson
Genre : Historique
Quatrième de couverture: Florence, 1691. Zummo est un sculpteur de génie qui crée des statues de cire si délicates qu’elles semblent avoir pris vie. Il a fui sa Sicile natale pour trouver refuge dans une ville vérolée par la corruption, aveuglée par l’austérité, où les citoyens les plus riches assouvissent leurs désirs les plus pervers. Convoqué par le grand-duc qui lui a commandé une Vénus de cire grandeur nature, Zummo parcourt les ruelles labyrinthiques à la recherche d’une femme suffisamment parfaite pour servir de modèle. Mais la Toscane regorge de secrets et de dangers. La torture et les exécutions vont bon train, et, lorsqu’on trouve le cadavre d’une jeune femme sur les bords de l’Arno, le sculpteur commence à croire que le vice prend sa source à la cour des Médicis. Tout en poursuivant sa création, essayant d’insuffler la vie à sa Vénus de cire, il se demande si cette femme parfaite va le mener à son salut ou à sa perte.
Mon avis: Ce livre est une parenthèse. C'est un discours dans un discours. Zummo raconte une histoire, son histoire à Marguerite Louise dont l'identité et son rôle nous seront dévoilés au cours du récit.
Il y a donc trois parties inégales. L'introduction, qui pose le contexte et fait lien avec la deuxième grande partie qui est en fait le corps du récit et la troisième partie qui vient conclure, quelques années après..
Il y a donc trois parties inégales. L'introduction, qui pose le contexte et fait lien avec la deuxième grande partie qui est en fait le corps du récit et la troisième partie qui vient conclure, quelques années après..
La première et troisième partie ne durent pas plus de quelques pages.
Ce sont les statues de cire et l'image inquiétante qu'elles peuvent renvoyer qui m'a intriguée. Et l'autour avec ce mystère un peu glauque mais aussi le cadre qui est posé. Un petit peu d'Histoire et le tour est joué. J'ai plus pensé à un polar dans un contexte historique.
Mais voilà, ce n'est pas sans mal que je me suis appropriée ma lecture. La plume est lourde, pas toujours compréhensible et l'auteur nous perd un peu. J'ai eu du mal à le suivre, à entrer dans son univers et voir jusqu'où il voulait en venir. Le fait qu'il n'y ait pas de chapitre n'a pas dû beaucoup m'aider non plus.
L'auteur aborde plusieurs thèmes, du coup j'ai eu l'impression de partir dans tous les sens et perdre le fil. Il y a du mystère, de la romance, de l'Histoire. Le point de vue reste celui de Zummo mais on se perd un peu.
Cependant, tout ceci reste intéressant. On apprend tout un tas de choses notamment sur cette Florence perverse et violente du XVIIe siècle. L'Histoire est bien dosée, une petite touche de romance comme je les aime avec un contexte pour le moins particulier car Zummo n'est pas n'importe qui, il sculpte la cire et c'est le grand-duc en personne qui lui passe commande..
Ce sont les statues de cire et l'image inquiétante qu'elles peuvent renvoyer qui m'a intriguée. Et l'autour avec ce mystère un peu glauque mais aussi le cadre qui est posé. Un petit peu d'Histoire et le tour est joué. J'ai plus pensé à un polar dans un contexte historique.
Mais voilà, ce n'est pas sans mal que je me suis appropriée ma lecture. La plume est lourde, pas toujours compréhensible et l'auteur nous perd un peu. J'ai eu du mal à le suivre, à entrer dans son univers et voir jusqu'où il voulait en venir. Le fait qu'il n'y ait pas de chapitre n'a pas dû beaucoup m'aider non plus.
L'auteur aborde plusieurs thèmes, du coup j'ai eu l'impression de partir dans tous les sens et perdre le fil. Il y a du mystère, de la romance, de l'Histoire. Le point de vue reste celui de Zummo mais on se perd un peu.
Cependant, tout ceci reste intéressant. On apprend tout un tas de choses notamment sur cette Florence perverse et violente du XVIIe siècle. L'Histoire est bien dosée, une petite touche de romance comme je les aime avec un contexte pour le moins particulier car Zummo n'est pas n'importe qui, il sculpte la cire et c'est le grand-duc en personne qui lui passe commande..
J'ai apprécié de le suivre dans ses rencontres, ses échanges et ses questionnements mais dommage que le style de l'auteur ne m'ait pas été plus accessible. Je regrette aussi que le métier de sculpteur soit resté dans l'ombre.
C'est seulement à la moitié du livre que j'ai pu commencer à me sentir à l'aise dans ma lecture. Un avis en demi-teinte, donc.
Je recommanderais le livre à tous les fervents de l'époque.
Merci aux éditions Denoël pour cette découverte.
C'est seulement à la moitié du livre que j'ai pu commencer à me sentir à l'aise dans ma lecture. Un avis en demi-teinte, donc.
Je recommanderais le livre à tous les fervents de l'époque.
Merci aux éditions Denoël pour cette découverte.
Prochaine lecture: S'occuper en t'attendant, Marion Favry