"La lecture est une amitié" - Marcel Proust

Dimanche 14 septembre 2014 [15:37]

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Titre
: Par une nuit sans mémoire
Auteur: Nora Roberts
Genre : Policier






Quatrième de couvertureOlivia n'est encore qu'une enfant quand elle est témoin du meurtre de sa mère par son père, Sam Tanner, au moyen d'une paire de ciseaux. Vingt ans plus tard, ce dernier s'apprête à sortir de prison, avec une seule obsession: faire comprendre à sa fille qu'il est innocent. Afin d'éclairer ce drame obscur, il se confie à Noah Brady, le fils du policier qui l'a fait incarcérer. Noah est écrivain, il saura bien trouver les ressorts secrets du crime. Mais quel est le véritable but de Tanner ? Serait-ce un terrible piège ? Pour Noah et Olivia, qui se retrouvent ainsi liés, l'enjeu est d'une importance capitale... 
 
Mon avis: C'est le deuxième livre de Nora Roberts que je découvre. Auteure pour le moins productive et mondialement connue. Même si le souvenir n'en sera pas impérissable, je passe de très bons moments de lecture à chaque fois.

C'est encore un policier/thriller. L'histoire débute sur le meurtre de Julie, jeune actrice en phase de séparation qui a une petite fille de quatre ans, Olivia. La petite arrive sur les lieux du meurtre, dans son salon, où elle voit sa mère allongée, pleine de sang, une paire de ciseaux plantée dans le dos et son père.. à ses côtés. Traumatisée, Olivia est recueillie par son oncle et sa tante puis bientôt ses grands-parents qui l'élèvent loin de tous tracas médiatiques qu'a provoqué cette affaire. Mais bientôt, Noah, fils du policier qui a retrouvé la fillette le jour du drame, devenu journaliste la contacte afin qu'il l'aide à écrire un livre sur cet événement. Mais.. ce projet ne va pas être sans conséquences. Est-ce vraiment le père d'Olivia qui a tué sa femme ce soir là ?

Très vite, on se prend d'affection pour Olivia. Fillette de quatre ans, traumatisée par le meurtre de sa mère et bientôt orpheline puisque son père est désigné parfait coupable au profil de drogué et alcoolique et condamné à vingt de prison. Et puis au fil des chapitres, on la voit grandir, mûrir. Un peu trop vite parfois vu son âge mais ce n'est qu'un détail.
Elle se bat pour garder la mémoire de sa mère partie trop vite. 
Et puis elle est contactée par Noah, qui a besoin d'elle pour son livre. Mais la jeune femme ne l'entend pas de cette oreille. Il y a trop de blessures à rouvrir. Trop de gens meurtris.

L'histoire est bien menée et le suspens bien tenu. Un peu trop même je trouve. Dans le sens où l'auteure ne laisse rien filtrer et qu'on oublierait presque que le coupable n'est pas forcément celui qu'on croit flagrant.
Nous avons droit à tous les points de vue des personnages. Et pas seulement ceux des principaux. Ce qui donne une certaine dynamique au récit.
Il y a cependant des passages un peu longs et inutiles, je trouve, mais ça ne dure pas des pages et des pages et ça ne gâche en rien la lecture. Ca l'alimente, dirons-nous.

Et puis il y a cette romance qui émerge et qui n'est cependant pas négligée. Bien qu'évidente, elle n'est pas de trop et s'imbrique très bien au tout. Elle est tout aussi travaillée que le reste puisque j'ai quand même réussi à être agacée et à douter de Noah.

La fin ? Parlons-en.
Dans ce genre de romans, on s'attend à ce qu'elle soit assez marquante. Et c'est largement le cas ici. La scène de fin est intense, angoissante et bourrée de clins d'oeil. 
On découvre le coupable, assez inattendu soit-il, et on se prend une grosse claque. Comme je les aime. (Non, je ne suis pas masochiste.)

Et je le répète, ce fut un excellent moment de lecture.
Merci aux éditions J'ai Lu !
 
Prochaine lectureLes anges gardiens, Kristina Ohlsson

Dimanche 7 septembre 2014 [20:49]

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Titre
: Un homme amoureux
Auteur: Karl Ove Knausgaard
Genre : Autobiographie









Quatrième de couverture: Un homme amoureux n’est pas un livre comme les autres. Récit autobiographique d’une force littéraire inouïe, il a remporté une avalanche de prix littéraires tout en déclenchant une virulente polémique lors de sa parution. Si, dans La Mort d’un père, Knausgaard abordait le thème du deuil, dans Un homme amoureux, c’est le coup de foudre, la fusion et la séparation, toutes les étapes du sentiment amoureux, qu’il décrit avec la même énergie brute et la même justesse. Car Knausgaard est devenu père et cette expérience bouscule tout sur son passage. Il évoque les luttes quotidiennes d’une vie de famille, les vacances qui tournent mal, l’humiliation des cours de musique prénatale, les disputes avec les voisins, les tensions pendant l'anniversaire des enfants… et comment pousser un landau dans Stockholm quand tout ce que l’on veut faire, c’est écrire. Le lecteur voit, sidéré, la vie de l’auteur-narrateur se dérouler sous ses yeux, dans toute sa rage et sa profonde sincérité : un homme à l'irrépressible envie d’écrire, pour qui l’art et la nature sont un besoin physique, qui oscille en permanence entre énergie vitale et pensées morbides.
 
Mon avis: Karl Ove s'est lancé dans l'aventure de l'autobiographie qu'il a décliné en six volumes. Celui-ci est le deuxième. Après le deuil de son père, il raconte ses déboires familiaux. Il a reçu de nombreux prix littéraires malgré la polémique qu'a déclenché son livre à sa sortie pour son titre "Min Kamp" ( = Mon combat) qui n'est pas sans rappeler celui d'un certain Hitler..

J'ai choisi ce livre parce que l'autobiographie est mon genre de prédilection. Aussi parce que le thème abordé me plaisait. Je m'attendais à tellement de choses. Par forcément gaies parce que la vie est loin de l'être mais... pas ça.

J'ai vite déchanté dès les premières pages.. J'ai fait la rencontre d'un auteur hautain, égoïste et méprisable à souhait. Il est loin d'être imbu de sa personne, et heureusement, parce qu'il n'y a vraiment pas de quoi, mais il y a de nombreuses choses qui m'ont chagrinée voire choquée.
C'est un homme qui laisse passer sa soif d'écriture avant tout le reste. Pour lui, écrire est un besoin vital au même titre que boire, manger, respirer, tout ça.. Soit. Mais à côté de ça, il laisse passer sa vie familiale. Sa femme mais aussi ses trois enfants. Il ose même dire qu'un enfant unique était inconcevable mais trois, c'est le mieux. Cher monsieur, comment vous dire que lorsqu'on n'est pas capable d'en assumer un, on n'en fait pas trois. Il passe son temps à hurler après sa femme. (Qui certes, de temps à autre, à des comportements assez excessifs, mais quand même.) Il ne s'implique absolument pas dans son rôle de père. On sent bien, au fil des pages, comme il déchante de ce bonheur qu'il croyait être la paternité. Et comme s'il s'en était pas assez aperçu avec son premier enfant, il en fait un deuxième, puis un troisième. Je trouve ça totalement absurde.
Toutes les personnes qui l'entourent sont des imbéciles. Il se suffirait donc à lui même puisque de toute manière, rien d'autre ne compte qu'écrire.

Alors d'accord, il explique très bien toutes les raisons de ce décalage avec la réalité mais je n'ai absolument pas adhéré. Je trouve sa manière de parler très vulgaire. Je n'ai jamais réussi à être empathique ou à défaut ne pas le juger. Il passe son temps à se contredire. Et je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi nombriliste et immature. Il est incapable de se remettre en question. Tout ça tient dans des passages longs, ennuyeux et fastidieux qui deviennent sans intérêt. 
Nous voilà donc avec 778 pages de blabla. Quelle belle jambe.

Je n'ai même pas compris le but d'écrire ce livre. Il n'y a aucune morale, aucune leçon. Je n'ai ressenti aucune émotion positive. Tout ce qui se dégage de ce bouquin n'est autre que de la colère et de l'incompréhension.

Pour finir sur une note positive, on y apprend tout de même pas mal de choses sur la Norvège et la Suède. Notamment sur les différences entre ces deux pays. Les paysages nous font voyager un temps.. Avant  de tomber sur une coquille.. Aïe.

J'ai lu des avis positifs. Je les ai compris mais encore une fois, ils ne sont pas partagés.
Je n'ai peut être pas su apprécier ma lecture à sa juste valeur. Mais là pour le coup, mon assez grande ouverture d'esprit s'est refermée dès les premières pages.. Dommage.

Merci tout de même aux éditions Denoël pour cet envoi.
 
Prochaine lecturePar une nuit sans mémoire, Nora Roberts

Vendredi 5 septembre 2014 [19:51]

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Titre
: L'heure indigo
Auteur: Kristin Harmel
Genre : Contemporain











Quatrième de couverture: À Cape Cod, dans le Massachusetts, Hope s’affaire derrière les fourneaux de la pâtisserie familiale. Entre son travail, la rébellion de sa fille adolescente, son récent divorce et ses soucis financiers, elle frôle parfois le surmenage. Hope s’enfonce peu à peu dans la déprime et la résignation. Aussi, quand sa grand-mère Rose lui demande d’aller en France retrouver sa famille disparue pendant la guerre, Hope accepte sans hésiter. Décidée à reprendre sa vie en main, elle s’envole pour Paris en quête de ce passé dont elle ignore tout. Car le temps est compté : atteinte de la maladie d’Alzheimer, la mémoire de Rose faiblit. Pour tout indice, elle a donné à sa petite-fille une simple liste de noms et une adresse.
 
Mon avis: Ce livre nous entraîne dans la merveilleuse histoire d'Hope, maman quelque peu dépassée par l'adolescence de sa fille unique. Un soir de lucidité, sa grand-mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer, lui demande de retrouver sa famille. Mais Hope est loin de s'imaginer que c'est aussi son histoire à elle, qu'elle va découvrir et que sa vie en sera bouleversée.
Alors elle part à Paris, avec pour seul point de départ une liste de 7 noms et prénoms. Hope est loin de se douter de ce qui l'attend là bas.

C'est un livre merveilleux. D'abord, la couverture est superbe. Ce n'est pas pour moi un critère de lecture, c'est un plus.
Il aborde un thème principal qui m'est cher, la deuxième guerre mondiale, la déportation des juifs. C'est un thème que l'on peut trouver récurrent mais malgré tout, j'y ai appris des tas de choses. Notamment sur les conditions de survie et l'entraide de toutes ces personnes. J'ai trouvé tout ça tellement touchant et bouleversant de s'apercevoir que la solidarité peut dépasser toutes les religions.

Ensuite il y a cette notion d'amour. D'abord familiale, inter-générationnelle. Tout cet amour qu'Hope dégage pour sa grand-mère. Il y a aussi l'amour mère/fille qui est pas mal ébranlé ici. Avec une jeune fille qui se rebelle. J'ai parfois trouvé dure sa façon d'agir et de dire mais c'est ça aussi, le jeu.
Mais ça va au delà de ça. L'amour flotte au dessus de toutes les pages. Il est partout. Et exprimé de manière tellement différente. Toute cette générosité et ce partage m'a bouleversée.

Hope est un personnage comme je les aime. Combative, malgré tous les soucis qui l'accablent. Elle puise la force encore une fois dans tout cet amour qu'elle va chercher chez sa grand-mère et sa fille. Et de tous ceux qui oeuvrent pour l'aider à s'en sortir et découvrir ce secret familial.
Grâce à elle, nous rencontrons des personnes formidables qu'on rêverait tous d'avoir dans notre famille ou à défaut, de croiser un jour..
Et puis il y a cet espoir, qu'elle redonne malgré elle de croire en l'amour et se laisser aller à faire confiance aux personnes qui entourent notre quotidien. Laisser tomber les barrières.. Bref, un petit clin d'oeil personnel qui n'a pas été sans me bousculer.

Le petit plus² de ce livre, ce sont les recettes pâtissières, glissées au début des chapitres, et que l'on dévore tantôt avec envie, tantôt par gourmandise..

Sur un fond tragique, l'auteur nous amène avec douceur et beaucoup de légèreté sur les traces d'un passé à éclaircir.. Une belle histoire d'amour dont on ne ressort pas indemne.

Merci aux éditions Denoël !
 
Prochaine lecture: Un homme amoureux, Karl Ove Knausgaard

Dimanche 24 août 2014 [20:09]

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Titre
: Le clan suspendu
Auteur: Etienne Guéreau
Genre : Aventure







Quatrième de couverture: Ismène vit parmi les siens, dans un village accroché à dix mètres de hauteur. Tous pratiquent des rites immuables et répètent inlassablement Antigone, la tragédie qu’il leur faut connaître sur le bout des doigts. Descendre leur est interdit, car en bas une créature sanguinaire massacre ceux qui s’aventurent sur son territoire… Quand le jeune Hémon décide de contester l’ordre établi, tout bascule. Pour fuir cet univers oppressant et comprendre le sens profond de la tradition qui leur a été inculquée, Ismène va devoir percer le secret qui menace son clan.
 
Mon avis: Quel livre !
Le synopsis m'avait pas mal interpellée alors j'ai voulu découvrir ce livre, pour son concept un peu différent et original. Il m'a rappelée Le baron perché d'Italo Calvino, un joli conte qui m'a profondément marquée.

C'est l'histoire d'un clan qui vit dans les arbres. Comme tout clan, il y a beaucoup de personnages. J'ai d'abord eu du mal à m'y faire mais vu qu'ils revenaient assez souvent, finalement ça a été. Ce clan un peu particulier, il faut le dire, vit avec des rituels, dictés en grande partie par la tragédie d'Antigone. J'avoue que je ne suis pas une grande connaisseuse de cette pièce, j'avais donc un peu peur de ne pas m'y retrouver mais finalement, les citations en italique m'ont fait comprendre pas mal de choses et permettent au lecteur de bien suivre l'histoire. Peut être que les fervents seront déçus mais pour moi, c'était juste bien dosé.

Une petite déception est venue se glisser lorsque je me suis aperçue qu'en fait, certains descendaient quand même de temps à autre. Notamment pour chasser. Mais emportée par tout un tas de questionnements et l'envie d'en savoir plus, je me suis vite remise.
Parce que oui, on se pose tout un tas de questions. On incarne presque le personnage d'Ismène qui nous guide dans nos réponses et qui nous aide à y voir plus claire. Parce que la petite fille est comme nous, perdue. Elle ne connait pas ses origines, pourquoi tous ces rituels ont été instaurés, etc.. Alors elle décide de partir à la chasse aux indices et nous emmène avec elle dans sa quête de vérité.

J'ai adoré les personnages, notamment Hémon. Aussi cynique et méprisable soit-il. Je me suis beaucoup attachée à chacun d'entre eux, malgré leur nombre. Parce qu'ils ont chacun leurs particularités.

Les cents dernières pages sont un florilège de révélations, d'éclaircissements et c'est là que toutes nos réponses sont données. Je n'ai pas arrêté de m'exclamer de: "Ah !" et "Oh !" en tous genres. Et je n'ai pas été déçue. Je savais qu'il se tramait quelque chose de louche et j'avais hâte de savoir quoi. Je ne savais pas vraiment quelle bizarrerie ça allait prendre tout ça, mais ça reste dans l'esprit du livre: Totalement original et loufoque !

Merci aux éditions Denoël !
 
Prochaine lectureL'heure indigo, Kristin Harmel

Jeudi 21 août 2014 [16:51]

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Titre
: Si tu m'abandonnes
Auteur: Nora Roberts
Genre : Thriller







Quatrième de couverture: Meilleure négociatrice de crise de la police de Savannah, le lieutenant Phoebe MacNamara passe ses journées à libérer des otages ou convaincre un forcené de relâcher son épouse, tout en jonglant avec une vie privée pour le moins mouvementée. Mais lorsque la jeune femme est agressée au sein même du commissariat, son assurance vacille. Et le cauchemar continue quand elle reçoit une série de messages menaçant sa vie. Il semblerait bien que Phoebe ait traversé le miroir et soit devenue, à son tour, la cible d'un fou à lier... Pourra-t-elle compter sur l'aide et la patience du séduisant Duncan ?
 
Mon avis: Ca fait du bien de se plonger dans un pavé. Mais trois semaines ça fait long. Alors il était temps que je le termine. Ca restera une bonne lecture.

Phoebe MacNamara est négociatrice de la police de Savannah. Elle est très brillante, réputée et mène sa carrière de front. Mais elle est aussi mère et compagne.
Elle donne beaucoup de sa personne dans son boulot, délaissant sa famille et sa vie sentimentale. Mais un jour, Phoebe est menacée alors.. il va falloir agir vite et s'entourer des gens qui lui sont chers.

J'aime bien me plonger dans un livre assez volumineux. Ca permet de bien rentrer dans l'histoire, bien approfondir les personnages, s'y attacher plus que d'habitude et les suivre, les voir évoluer. Bref, je vis jamais la même chose en lisant un livre de 200 pages qu'un de 500.
Phoebe est un personnage qui vit à cent à l'heure. Flic, mère et compagne, on la voit tout gérer à fond. Elle aime par dessous tout sa petite fille, sa mère et sa famille. Et puis le beau Duncan arrive dans sa vie lui aussi. Elle lui laisse peu à peu prendre sa place, elle s'ouvre et se rend prête à accueillir l'amour. Et puis il faut dire qu'il est grand, beau et fort et surtout ultra patient et compréhensif. Bref, l'homme idéal qui sort que des livres.

J'ai beaucoup aimé les négociations. On voit que l'auteure maîtrise un peu le sujet ou du moins qu'elle a fait un peu de recherches. C'est bien mené, pas tiré par les cheveux et ça donne un côté assez réaliste pas négligeable. 
Et puis la force avec laquelle Phoebe mène son travail est d'autant plus remarquable.

L'enquête quant à elle, pour retrouver l'auteur des menaces, est un peu mise de côté, bâclée. Forcément, l'auteure nous emmène sur une fausse piste et on passe du coq à l'âne très rapidement. J'ai trouvé ça assez dommage mais j'aurais été encore plus déçue si le coupable était celui qu'on croit depuis le début...

Une bonne petite lecture sur plusieurs semaines.
Merci aux éditions J'ai Lu !
 
Prochaine lectureLe clan suspendu, Etienne Guéreau
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