Titre: L'Orpheline des neiges, T6: L'ange du lac
Auteur: Marie-Bernadette Dupuy
Genre: Romance
/!\ Risque de spoil /!\
Quatrième de couverture: Au Québec, juillet 1950. Hermine, devenue une célèbre chanteuse lyrique, est de retour chez sa mère à Roberval, sur les bords du lac Saint-Jean, pour se reposer et passer un été qu’elle espère tranquille.
C’est sans compter avec la fugue de sa demi-soeur Kiona, le retour d’Allemagne de son amie de toujours, Charlotte, et, enfin, l’arrivée de son mari, le beau métis Toshan, accompagné d’une mystérieuse jeune femme.
Alors qu’approche si vite le long et rigoureux hiver canadien, Hermine doit surmonter de cruelles désillusions...
Mon avis: Bon, je vous préviens d'entrée d'jeu. Il est strictement interdit de lire cette chronique si vous vous appelez Claire ou De-pages-en-pages et que vous n'avez pas fini votre lecture ou que vous vous appelez n'importe comment d'autre et que vous avez l'intention de lire cette saga.
Voilà, maintenant que vous êtes prévenus, j'espère finalement que cette chronique ne sera jamais lue ou du moins pas tout de suite parce que:
1) Ça voudra dire que vous avez l'intention de la lire et ça me remplirait de joie.
2) Si vous la lisez, vous ne me verrez plus jamais comme avant. Parce que folle, cette saga m'a rendue.
C'est bon, on peut y aller ? ;)
J'ai lu les dernières lignes de cette saga il y a quelques minutes seulement alors je suis encore un peu fébrile. 5 316, c'est le nombre de pages qu'elle contient. Février 2016, c'est le mois et l'année où je l'ai commencée.
Comment pourrais-je vous expliquer tout ce qu'elle m'a fait vivre ? Comment pourrais-je vous faire comprendre à quel point ces personnages sont devenus réels et qu'il va maintenant falloir faire le deuil de la séparation ? Comment pourrais-je vous confier le plaisir que m'ont fait Claire et De-pages-en-pages en me rejoignant dans cette aventure et en la finissant avec moi ? Comment pourrais-je vous annoncer que j'ai maintenant trouvé mon autrice préférée, celle dont je vais lire tous les romans ?
MBD a écrit ici une pépite. Parce qu'elle m'a fait vivre tout ce que je recherche dans une lecture et tout ce que je ne revivrai sans doute jamais à moins de me replonger dans une autre de ses sagas.
Ses personnages, qu'elle rend plus que vivants et avec lesquels on vibre, on grandit, on vit, au coeur du Canada. Et qui deviennent nos frères, nos mères, nos pères, nos soeurs et nos enfants.
Son décor, qu'elle dépeint et qui se dessine sous nos yeux ébahis. D'hiver comme d'été, on s'y croirait. On s'enveloppe dans cette neige pure et on s'invite dans ces demeures chaleureuses.
Son histoire, dans laquelle elle nous intègre complètement. On finit par faire partie de cette grand famille, de tout cet amour. Cette histoire qui s'étend sur une quarantaine d'années. Autant dire qu'on traverse l'Histoire et qu'on a le temps de voir l'évolution de nos petits protégés.
Je n'ai pas tellement perçu de changement dans la façon d'écrire de MBD que j'appréciais déjà dès le début tant elle est enveloppante. Cependant, je ferai juste une aparté sur le fait qu'elle magne l'improvisation et le "réfléchi" à merveille. Parce qu'il est indéniable qu'elle a joué sur les deux.
On voit qu'elle maîtrise son histoire et jusqu'où elle va. C'est travaillé et rien n'est laissé au hasard. Dans ce T6 on récolte d'ailleurs ce qu'elle a malicieusement semé précédemment.
Et puis on se dit aussi qu'elle a parfois laissé libre court à son imagination quant à certains détails.
Le tout dosé avec justesse et équilibre.
Je me suis prise un tempête émotive en pleine tête. J'ai même pas compris d'où ça venait. Je suis dévastée. Moi qui voulais une fin en apothéose, je suis plus que servie.
Et ce feu d'artifice, je le dois à un sentiment très étrange, embarrassant. Dans lequel m'a mise MBD. Parce que je suis partagée entre le ravissement de cette merveilleuse fin et le bonheur qui attend un personnage qui le mérite plus que tout mais aussi la tristesse, le désespoir de l'ombre dans lequel tout ceci se dessine...
MBD, je vous aime !
Voilà, maintenant que vous êtes prévenus, j'espère finalement que cette chronique ne sera jamais lue ou du moins pas tout de suite parce que:
1) Ça voudra dire que vous avez l'intention de la lire et ça me remplirait de joie.
2) Si vous la lisez, vous ne me verrez plus jamais comme avant. Parce que folle, cette saga m'a rendue.
C'est bon, on peut y aller ? ;)
J'ai lu les dernières lignes de cette saga il y a quelques minutes seulement alors je suis encore un peu fébrile. 5 316, c'est le nombre de pages qu'elle contient. Février 2016, c'est le mois et l'année où je l'ai commencée.
Comment pourrais-je vous expliquer tout ce qu'elle m'a fait vivre ? Comment pourrais-je vous faire comprendre à quel point ces personnages sont devenus réels et qu'il va maintenant falloir faire le deuil de la séparation ? Comment pourrais-je vous confier le plaisir que m'ont fait Claire et De-pages-en-pages en me rejoignant dans cette aventure et en la finissant avec moi ? Comment pourrais-je vous annoncer que j'ai maintenant trouvé mon autrice préférée, celle dont je vais lire tous les romans ?
MBD a écrit ici une pépite. Parce qu'elle m'a fait vivre tout ce que je recherche dans une lecture et tout ce que je ne revivrai sans doute jamais à moins de me replonger dans une autre de ses sagas.
Ses personnages, qu'elle rend plus que vivants et avec lesquels on vibre, on grandit, on vit, au coeur du Canada. Et qui deviennent nos frères, nos mères, nos pères, nos soeurs et nos enfants.
Son décor, qu'elle dépeint et qui se dessine sous nos yeux ébahis. D'hiver comme d'été, on s'y croirait. On s'enveloppe dans cette neige pure et on s'invite dans ces demeures chaleureuses.
Son histoire, dans laquelle elle nous intègre complètement. On finit par faire partie de cette grand famille, de tout cet amour. Cette histoire qui s'étend sur une quarantaine d'années. Autant dire qu'on traverse l'Histoire et qu'on a le temps de voir l'évolution de nos petits protégés.
Je n'ai pas tellement perçu de changement dans la façon d'écrire de MBD que j'appréciais déjà dès le début tant elle est enveloppante. Cependant, je ferai juste une aparté sur le fait qu'elle magne l'improvisation et le "réfléchi" à merveille. Parce qu'il est indéniable qu'elle a joué sur les deux.
On voit qu'elle maîtrise son histoire et jusqu'où elle va. C'est travaillé et rien n'est laissé au hasard. Dans ce T6 on récolte d'ailleurs ce qu'elle a malicieusement semé précédemment.
Et puis on se dit aussi qu'elle a parfois laissé libre court à son imagination quant à certains détails.
Le tout dosé avec justesse et équilibre.
Je me suis prise un tempête émotive en pleine tête. J'ai même pas compris d'où ça venait. Je suis dévastée. Moi qui voulais une fin en apothéose, je suis plus que servie.
Et ce feu d'artifice, je le dois à un sentiment très étrange, embarrassant. Dans lequel m'a mise MBD. Parce que je suis partagée entre le ravissement de cette merveilleuse fin et le bonheur qui attend un personnage qui le mérite plus que tout mais aussi la tristesse, le désespoir de l'ombre dans lequel tout ceci se dessine...
MBD, je vous aime !
Prochaine lecture: Les secrets de Thornwood House, Anna Romer